06/04/2017
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L'Égypte entend bien faire parler d'elle au FIBA AfroBasket 2017

CORPUS CHRISTI (FIBA AfroBasket 2017) - L'Égypte peut compter sur une nouvelle génération de joueurs qui ont beaucoup mûri ces dernières années, et ils sont désormais prêts à se mesurer aux meilleures équipes nationales d’Afrique. C’est du moins l’avis d'Ehab Amin.

Le meneur de la Texas A&M Corpus Christi University, qui fait partie des stars montantes du basketball égyptien, est persuadé qu’entre l’effectif à disposition, l’arrivée d'un coach expérimenté (Juan Orenga) et les structures en place, l’Égypte a les moyens de redevenir une des nations dominantes du continent.  

En ayant remporté six de ses sept matches au FIBA AfroBasket 2015, en ayant décroché la médaille d’argent au FIBA AfroBasket 2013, puis enchaîné avec une autre médaille d’argent au All Africa Games 2015, Amin se montre extrêmement confiant quant à l’avenir du basketball dans son pays. L’Égypte occupe actuellement le sixième rang du NIKE FIBA Africa Ranking.

 

"Ramener une médaille du prochain AfroBasket devrait être l'objectif minimum pour notre génération," confie Amin à FIBA.com.

Vainqueur de deux tournois continentaux (1975 et 1983), c’est en allant puiser dans les universités américaines et en développant la formation des jeunes au pays que l’Égypte a trouvé les ressources nécessaires pour se replacer sur la carte mondiale du basket.  

Et même si les Pharaons ont eu pas mal de succès récemment, c’est bien la compétition de cet été à Brazzaville (19-30 août) qui devrait leur servir de tremplin pour la suite. 

C’est en effet en République du Congo qu’Amin et ses talentueux coéquipiers, dont certains sont passés par la NCAA, espèrent donner du fil à retordre à des nations comme le Sénégal, le Nigeria, l’Angola et la Tunisie.

"Lors du dernier AfroBasket, l’équipe était encore jeune, avec beaucoup de joueurs qui n’en étaient qu’à leur premier ou second AfroBasket," se souvient Amin à propos de la campagne de 2015, où le parcours de l’Égypte s’était arrêté au stade des quarts de finale contre l’Angola (défaite 83-63). 

"Certains joueurs égyptiens qui évoluaient aux USA n’étaient pas là, mais nous devrions présenter une équipe beaucoup plus compétitive au prochain AfroBasket,” avance l’arrière d’1.92m.

Amin n’a pas pris part aux éliminatoires de la Zone 5 du FIBA AfroBasket 2017 le mois passé, à cause de ses engagements académiques auprès de la Texas A&M Corpus Christi University.

Mais il est impatient de faire son retour cet été.

"Jouer en équipe nationale est à la fois un honneur et une responsabilité," explique le joueur de 21 ans. "J'essaie toujours de gérer au mieux mes engagements auprès de mon université et de la sélection nationale.

 

Quand on lui demande pourquoi le futur de l’Égypte le réjouit autant, Amin répond : "Dans de nombreux pays d’Afrique, le basketball s’est beaucoup développé au cours des dix dernières années grâce aux progrès des joueurs qui se sont expatriés aux États-Unis et en Europe. L’Égypte accuse un peu de retard par rapport aux autres nations, mais elle entend bien le combler grâce aux qualités et au leadership du coach (Juan) Orenga. Il faut juste donner aux jeunes joueurs qui jouent aux USA - dont Amin - et en Europe un peu de temps pour trouver leurs automatismes. Associés à l’expérience et au talent d’autres évoluant au pays, la sélection redeviendra très compétitive."

 

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