KAMPALA (Ouganda) – Dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale de la Femme, la Zone 5 de FIBA Afrique a organisé un Clinic pour arbitres féminins du 5 au 9 mars ainsi qu'un atelier pour les membres féminins des Fédérations Nationales de la zone du 6 au 8 mars dans la capitale ougandaise.

Initié par Hesham El Hariri (Egypte), le Président de la Zone 5, et l’Ougandaise Joy Olinga, la représentante féminine de la zone, l'événement de cinq jours a regroupé 10 arbitres qui ont subi des tests sur les bases de l'arbitrage.

Issues de six pays, ces arbitres ont bénéficié d'une plate-forme qui a été l'occasion idéale de découvrir leurs différents parcours tout en comprenant la tâche à accomplir pour les aider à devenir des arbitres internationales et savoir comment résoudre les défis.

Dirigé par Vitalis Gode, Instructeur-Arbitres de la FIBA et également Secrétaire Général de la zone 5, le Clinic est une initiative qui contribuera au renforcement des capacités en vue de préparer les impétrantes pour l'examen de la licence internationale en 2021. 

"ACTUELLEMENT, LE NOMBRE DE FEMMES ARBITRES NON SEULEMENT DANS LA ZONE 5 MAIS AUSSI DANS LE MONDE ENTIER A BAISSE ET NOUS PENSONS QUE NOUS DEVONS TRAVAILLER DUR POUR AUGMENTER LE NOMBRE DE FEMMES DANS L'ARBITRAGE."- Olinga

Les femmes du monde entier doivent faire face aux stéréotypes dans le sport et le basket-ball ne fait pas exception. Cependant, cette attitude évolue au fil du temps et la FIBA est en première ligne pour donner aux femmes de tous les horizons la possibilité de réaliser leurs rêves.

L'arbitre égyptienne Rama Lateef a déclaré à FIBA.basketball: "C'est une opportunité incroyable pour apprendre davantage sur l'arbitrage du basket-ball. Je suis tellement ravie de ce que j'ai appris, et rencontré d'autres femmes qui ont les mêmes rêves que moi est une sensation incroyable. "

Son homologue Joyce Seera d'Ouganda abonde dans le même sens, en déclarant que cela va la motiver à poursuivre ce rêve et à travailler dur pour passer au niveau supérieur. 

Olinga a déclaré : "Il est en effet important pour la FIBA d’offrir les mêmes chances afin que les femmes se présentent en grand nombre lorsqu'elles sont appelées à participer aux stages à tous les niveaux de l’arbitrage. Il est évident que la FIBA milite pour le progrès des femmes parce que ce stage a été parrainée par FIBA Afrique. "

"Actuellement, le nombre de femmes arbitres non seulement dans la zone 5 mais aussi dans le monde entier a baissé et nous pensons que nous devons travailler dur pour augmenter le nombre de femmes dans l'arbitrage. Pour ce faire, nous devons avoir autant de stages d'arbitres de zone que possible afin que lorsque les clinics pour arbitres internationaux s’ouvriront, nous aurons un bon terreau."

L'Afrique compte 21 arbitres Féminins pour le cycle 2019-2021 selon le nouveau système de la FIBA, et seulement quatre d'entre elles sont de la zone 5, dont deux Égyptiennes - Aya Khaled et Sara Gamal ainsi que Monica Nassuna et Lizzy Nambuya d'Ouganda.

Selon Olinga, ce clinic contribuera à renforcer le nombre sur cette liste, car la région veut donner l'exemple dans un esprit d'autonomisation des arbitres féminins. 

 FIBA