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22 - 30
September 2018
28/09/2018
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Taurasi à Tenerife en famille

TENERIFE (FIBA Women's Basketball World Cup 2018) - Diana Taurasi a été assez discrète pour le moment à la Coupe du Monde féminine FIBA 2018, ce qui n'est plutôt pas très bon signe pour ses futures adversaires.

En effet, quand on est candidate au titre de G.O.A.T., cela signifie que plus les matches ont de l'importance, plus on sait se mettre en évidence. Juste ?

Les USA n'ont pas vraiment convaincus jusqu'à présent. Leur défense durant la phase de groupes a été la cible de pas mal de critiques tandis qu'offensivement, il leur faudra impérativement élever le niveau de leur jeu pour que Taurasi et ses coéquipières puissent une nouvelle fois soulever le trophée des vainqueurs.

Pour dire vrai, il y a bien eu quelques flashes de sa classe habituelle, mais Taurasi a aussi parfois montré des signes de frustration en voyant son équipe manquer de cohésion et peiner à intégrer les nouvelles venues.

Mais comme à son habitude, elle ne cache pas que les choses auraient pu mieux se passer.

"Nous avons dû beaucoup travailler pour que tout le monde soit à la même page," avoue Taurasi. "Cette équipe n'a pas beaucoup joué ensemble, nous sommes en plein chantier, mais le plus important est que nous gagnons les matches.

"Nous étions habituées à toujours retrouver la même ossature, riche d'automatismes et prête à tout démolir sur son passage. Nous devons faire des ajustements, mais nous finirons par y arriver. Je trouve que nous avons un bon mélange entre les vétérans et les jeunes qui devront prendre le relais d'ici peu.

"C'est une bonne expérience pour elles. Ces matches sont difficiles, l'environnement est hostile. Si tu n'as pas l'habitude de ça, le meilleur moyen de s'améliorer est d'y être confronté."

Participant à sa quatrième Coupe du Monde féminine,Taurasi a tenu à rappeler qu'elle est toujours prête à se mettre au service de son pays.

"C'est exigeant, mais je prends du plaisir," glisse-t-elle. "À chaque fois que nous nous retrouvons, un grand sentiment de fierté s'empare de nous. Je ne refuserai jamais une convocation d'USA Basketball."

Ce qui est différent cette fois, c'est que la joueuse de 36 ans a sa famille à ses côtés. Sa femme Penny Taylor - ancienne internationale australienne - est présente avec leur fils Leo - quelque chose qui change complètement la donne à cette édition pour la star WNBA.

"Cela a été incroyable pour eux d'être là pour assister au tournoi," s'enthousiasme Taurasi. "Cela a été un long voyage via Los Angeles et Phoenix, mais il en a valu la peine. Quand tu as une famille et que tu es à la maison, tu te consacre totalement à elle, et quand tu es sur le terrain, tu ne penses qu'au basketballl.

"Cela te donne un équilibre - et je l'apprécie énormément. Ça te force à déconnecter, car il ne faut pas perdre le sens des priorités. Et maintenant, quand je rentre chez moi, j'ai un rôle de parent à remplir."

En attendant, c'est peut-être une bonne chose que Leo soit encore trop petit pour choisir quel camp il a envie de soutenir dans ce tournoi. Car une finale USA-Australie semble de plus en plus probable...

FIBA