NAIROBI (Kenya) – Hôtes pour la deuxième année de suite de la Division Est Elite 16 de la Road to BAL, les Nairobi City Thunder se sont qualifiés pour la plus prestigieuse compétition africaine de clubs masculins en tant que champions, après avoir battu les Johannesburg Giants 94–84 en finale.
Sous la direction de Bradley Ibs, les doubles champions du Kenya avaient déjà validé leur billet pour la Basketball Africa League (BAL) 2026 samedi, en s’imposant contre les Mozambicains de Ferroviario da Beira.
Ils ont ensuite mené de bout en bout lors de la finale de dimanche, reproduisant leur exploit de 2024 dans la même salle, le Kasarani Indoor Gymnasium.
Pour le deuxième match consécutif, les 5 000 sièges de l’arène étaient tous occupés, les supporters poussant l’équipe locale alors que les Sud-Africains tentaient une remontée.
La tension est montée dans le dernier quart-temps, les Giants disputant la dernière minute sans leur entraîneur, Florsheim Ngwenya, expulsé, tandis que son équipe luttait pour renverser le score.
Les Giants ont réduit un déficit de 22 points concédé au deuxième quart pour revenir dans la partie après la pause.
Ils sont revenus à neuf points (91–82) grâce à un tir à trois points de Nkosinathi Sandile Sibanyoni à 2 :48 de la fin.
Les champions du Kenya ont alors été réellement menacés, mais une succession de pertes de balle et d’occasions manquées a permis aux hôtes de conserver l’avantage et de sceller la victoire.
Le capitaine Tyler Ongwae et le pivot Ater Majok ont mené l’équipe avec 17 points et quatre rebonds chacun, tandis qu’Albert Odero a ajouté 14 points.
La contribution d’Eugene Adera a également été déterminante, lui qui a capté 12 rebonds et manqué un double-double à seulement deux passes.
La rencontre a débuté sur un 11–2 en faveur des Thunder. Les locaux ont remporté la première période 28–17, les Giants se remettant progressivement de leur entame poussive. Cinq minutes après le début du deuxième quart, les Thunder menaient 45–25, mais les Sud-Africains ont poursuivi leurs efforts et n’accusaient plus que 12 points de retard à la pause (50–38).
Les huit tirs à distance réussis par les hôtes dans le troisième quart les ont portés à un avantage de 33–23, retrouvant une marge de 22 points (83–61), leur plus large de la rencontre. Mais Ngabo Kasilembo a lancé le dernier quart avec un panier en contre-attaque, impulsant un sursaut des Giants qui ont remporté la période 23–11. Hélas pour eux, cela n’a pas suffi.
"Je pense que nous avons mal joué, surtout dans le premier quart, et c’est notre plus grande faiblesse. Aujourd’hui, c’était peut-être parce que nous étions déjà qualifiés. Nous n’avons pas respecté nos principes défensifs, mais il faut reconnaître leur réussite : ils ont réussi plus de 50 % de leurs tirs à trois points, ce qui est très impressionnant. Nous avons été un peu léthargiques, et quand nous avons commencé à pousser en deuxième mi-temps, il était trop tard", a déclaré l’entraîneur des Johannesburg Giants, Florsheim Ngwenya.
"C’est formidable de rester invaincus, de retrouver la BAL et de battre une grande équipe deux fois. Les fans ont rendu l’atmosphère électrique. Les deux équipes voulaient vraiment gagner et c’était une finale passionnante. Il y avait peu de différence entre le match de groupe et cette finale. Nous avons eu de grosses avances, mais ils n’ont jamais lâché, et nous avons respecté notre plan pour l’emporter", a indiqué l’entraîneur des NCT, Bradley Ibs.
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