Le titre de l’AfroBasket Women et une carrière d'entraîneur dans l'agenda de Ngulela

MAPUTO (AfroBasket Women 2015) - Deolinda Ngulela a été l’une des joueuses qui aura marqué ces dernières années l’équipe nationale du Mozambique, mais elle aujourd’hui a de nouveaux défis à relever.

Plusieurs articles de presse annoncent que la joueuse de 34 ans, qui a été nommé entraineur-joueuse du club Costa do Solen Février – pourrait mettre fin à sa carrière d’ici deux ans.

Cependant, la meneuse de jeu pourrait tenter une dernière fois de remporter le titre de l’AfroBasket Women qui aura lieu à Yaoundé au Cameroun du 24 Septembre au 3 Octobre.

"En tant que joueuse, je considère que ma carrière n’est remplie qu’à 90 pour cent parce que je n'ai jamais gagné un Championnat d'Afrique," a-t-elle dit à Jornal Noticias du Mozambique.

La joueuse de 34 ans a été d’un apport important en aidant son pays à accrocher la deuxième place de l’AfroBasket Women 2013 disputée à Maputo, la capitale du Mozambique.

Ngulela était très déterminée à remporter son premier championnat d'Afrique, en arrivant avec certains jeux clés du tournoi.

La preuve a été donnée lorsque le Mozambique était mené pendant longtemps demi-finale face au Cameroun, avant que Ngulela n’inscrive un panier à trois points dans les dernières secondes du troisième quart, ce qui a galvanisé les hôtes qui se sont imposé sur le score de 61-57.

Ce triomphe a permis au Mozambique de participer pour la première fois au Championnat du Monde Féminin de la FIBA en Turquie l'été dernier.

Ngulela sent qu'elle a réalisé beaucoup de choses avec le Mozambique, qui, tout la Serbie et mieux que toute autre nation, a progressé dans le Classement Mondial bwin de la FIBA.

«Nous avons atteint notre objectif, celui d'avoir une participation honorable [en Turquie 2014]. Nous sommes devenus la seule équipe nationale africaine, qui a réussi à ce jour, une compétition d’une certaine qualité," dit-elle.

Le match du Mozambique contre le Canada, à Ankara la capitale turque, a été clairement l'une de leurs meilleures prestations dans le tournoi.

On ne peut pas se permettre de gaspiller cet héritage, a souligné Ngulela.

Le mois dernier, la meneuse de jeu de 1.75m a dirigé un atelier à Maputo, visant à discuter des particularités de la profession d'entraîneur de basket-ball dans le pays.

L'ancienne joueuse de Georgia Regents University, qui ne se prononce pas sur l’éventualité d’être l’adjointe de Nasir Sale, l’entraîneur du Mozambique, a déclaré qu'ils ont plus besoin de partager des expériences de coaching.

«Ceci est un tournant décisif [pour les entraîneurs de basket-ball] parce que le basket-ball dans ce pays évolue vers une voie non souhaitable, et nous devons conjuguer nos efforts pour les besoins de la cause," dit-elle.

"En tant qu’entraîneurs, nous ne pouvons pas continuer de rejeter la responsabilité sur les autres. Le principal résultat de cet atelier montre clairement que les entraîneurs veulent vraiment apprendre les uns des autres.

"Une de mes batailles va être de faire venir des entraîneurs qualifiés - à un coût réduit - pour nous aider dans le développement des compétences," a-t-elle expliqué.

Lorsqu'on lui a demandé comment et pourquoi elle a embrassé la carrière d'entraîneur-joueuse, Ngulela répond: «Beaucoup de gens, y compris mes coéquipières, trouvent que j’ai du talent [pour jouer le rôle d'entraîneur] et m'ont encouragé à accepter.

Avant que j’aie le poste, je n'y avais jamais pensé sérieusement. Puis, ils ont dit qu'il n'y avait pas de personne idéale pour entraîner l'équipe ".

Costa do Sol est composé essentiellement d’un certain nombre de joueuses internationales du Mozambique, telles que Deolinda Gimo, Catia Halar, Valerdina Manhonga, Filomena Micato et Ilda Chambe.

Lorsqu'on lui a demandé si elle se sent capable de rejoindre l'entraîneur Sale, Ngulela a répondu: "Seul [l’entraîneur Sale] peut le dire, mais il dit souvent que je serais un bon entraîneur."

Quant à l'avenir du basket-ball dans le pays, Ngulela a souligné que les sponsors sont essentiels pour le développement du basket-ball.

"Heureusement, de nombreux investisseurs étrangers viennent au Mozambique," dit-elle.

"Si nous améliorons la qualité de notre compétition avec de bons joueurs, nous serions en mesure d'augmenter la visibilité du basket-ball, et les chaînes de télévision seraient intéressés à diffuser les matches.

“Plus important encore, les gens n’auraient pas besoin d'attendre les Championnats d'Afrique pour 'assister et regarder du bon basket, comme cela a été le cas à l’AfroBasket Women 2013."

FIBA