MIES (Suisse) - Comme jamais auparavant, la NBA a dévoilé un visage très international au cours de la saison régulière écoulée.
Non seulement en termes de stars étrangères présentes dans la ligue nord-américaine cette année ou de performances exceptionnelles qu'elles ont accumulées au fil des semaines, que les chaînes TV et les réseaux sociaux n'ont pas manqué de relayer.
Les joueurs non-américains ont aussi depuis plusieurs années remporté pléthore de récompenses individuelles.
Et pour la première fois de l'histoire de la NBA, les cinq champions statistiques sont issus de cinq pays différents !
Meilleur marqueur : le Canadien SGA
Shai Gilgeous-Alexander, le leader du Oklahoma City Thunder - meilleure équipe de la saison régulière avec un bilan de 68-14 - est devenu le premier Canadien a décroché le titre de meilleur marqueur avec une moyenne de 32.7 points par match. Battu par le Serbe Nikola Jokic pour le titre de MVP de la saison dernière, le meneur a réussi plusieurs matchs à 50 points ou plus pour le Thunder, totalisant au moins 40 points à de nombreuses autres occasions.
SGA s'est montré redoutable tant en club qu'en sélection nationale, conduisant le Canada vers la 3e place de la Coupe du Monde FIBA 2023, première apparition de son pays sur le podium mondial, avec à la clé une première participation aux JO depuis 2000.
Meilleur rebondeur : le Lituanien Domantas Sabonis
Le Lituanien est désormais officiellement le "Lord of the Boards" (le seigneur des rebonds). L'élément clé des Sacramento Kings a bouclé la saison 2024-25 avec une moyenne de 13.9 rebonds par match. Le 11 janvier, lors du triomphe 114-97 contre les Boston Celtics, champions en titre, Domantas Sabonis a même cumulé le total hallucinant de 28 rebonds.
Grâce à leur formidable rebondeur, les Kings ont décroché une place dans les "Play-In" de la Conférence Ouest.
Meilleur passeur : l'Américain Trae Young
Avec un prénom comme le sien (Trae, proche de "trey", utilisé pour qualifier un tir à trois points), il aurait paru juste de le voir finir meilleur marqueur à trois points. Mais c'est à la distribution que Trae Young s'est particulièrement illustré cette saison. Il a bouclé l'exercice 2024-25 avec une moyenne de 11.6 passes décisives par matchs pour les Atlanta Hawks, pour un total de 880. Sa vision du jeu a permis aux Hawks de s'inviter en "Play-In" de la Conférence Est.
Young, qui a réalisé trois matchs à 20 passes décisives ou plus, a été couronné champion de la FIBA AmeriCup U18 2016. Il y a fort à parier qu'on le reverra bientôt avec le maillot de la Team USA.
Meilleur aux interceptions : l'Australien Dyson Daniels
Le Boomer Dyson Daniels a enchaîné ses débuts olympiques à Paris l'été passé avec de remarquables prestations défensives tout au long de la saison. Sa moyenne de 3.0 interceptions par match est éloquente. Quelqu'un s'en est-il approchée ? Pas vraiment, le second dans cette catégorie ayant dû se contenter de 1.8 interception par match.
Son omniprésence défensive a été l'une des clés du parcours des Atlanta Hawks jusqu'en "Play-In" de la Conférence Est.
Meilleur contreur : le Français Victor Wembanyama
Mesdames et messieurs, voici venu le tour du sultan des contres, le Français Victor Wembanyama. Le joueur des San Antonio Spurs, brillant lors du Tournoi Olympique de Paris 2024, a tourné avec une incroyable moyenne de 3.8 contres par match avant de devoir mettre prématurément un terme à sa saison à cause d'une thrombose veineuse profonde à l'épaule droite.
Cette pathologie—un type de caillot sanguin—a été mise au jour au lendemain du NBA All-Star Game. Wembanyama, malgré une saison raccourcie à 46 matchs, a totalisé 176 contres. Il en a notamment cumulé 10 dans un succès contre Portland.
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