CARACAS (Rio 2016 Olympics) - Greivis Vasquez est bourré de talent, dynamique. C'est un joueur sûr. Sauf qu'en 2015, il n'a pas voulu jouer.

Et le Venezuela, à l'étonnement de beaucoup, n'a pas seulement gagné des matches sans lui. Le pays a même soulevé son tout premier trophée continental.

En l'absence de Vasquez, qui avait refusé de rejoindre l'équipe, la sélection de Nestor 'Che' Garcia a créé une grosse surprise en battant le talentueux Canada au terme d'une demi-finale passionnante. Cette victoire lui a ouvert les portes des JO, retournant pour la première fois à une Olympiade depuis Barcelone en 1992.

La Vinotinto a ensuite terminé la compétition de la plus belle des manières, renversant l'Argentine pour finir sur la plus haute marche du podium, épilogue d'un merveilleux été.

Vasquez, qui a été opéré d'une cheville en décembre et qui n'a joué que 23 matches pour les Milwaukee Bucks cette saison, espère faire partie du contingent vénézuélien qui représentera le pays cet été à Rio de Janeiro. Il se trouve dans le Groupe A avec les USA, la Chine, l'Australie et deux nations issues des Tournois de Qualification Olympique (TQO).

Interrogé sur Vasquez, avec qui il a eu des relations tendues l'été dernier, Carmelo Cortez, président de la Fédération Vénézuélienne de Basketball, a répondu que les portes restaient ouvertes pour le joueur le plus connu du pays.

Nous pensons que Greivis peut être une pièce très importante de l'équipe nationale, mais ni Che Garcia ni moi n'estimons qu'il est indispensable. Au Mexique, nous y étions parvenu sans Greivis. Nous aimerions aller à Rio avec lui, mais s'il n'est pas là, nous continuerons de toute façon à travailler fort. - Cortez

Les signes d'une réconciliation entre Vasquez et ses coéquipiers semblent plutôt bons. Il a contacté sa fédération à propos de ses plans pour l'été.

"Greivis nous a approchés par l'intermédiaire d'Oswaldo Narvaez, chef des équipes nationales; de plus, lors d'un voyage aux USA de notre directeur de la communication Reiner Izturriaga, (Greivis) a signé des documents (pour intégrer la présélection)," souligne Cortez dans un entretien avec liderendeportes.com.

"Nous faisons de notre possible pour que Greivis veuille revenir en équipe nationale, où nous l'y accueillerions comme lui et les autres joueurs le méritent. À l'évidence, il y a des règles qui s'appliquent à tout le monde, sans exception, qui sont du domaine de la discipline interne. Pour faire partie de la sélection nationale, il faut suivre ces règles qui sont primordiales aux yeux de notre fédération."

FIBA