Lauren Jackson : fan, championne et enfin ambassadrice

MIES (Suisse) - La dernière fois que l’Australie a accueilli la Coupe du Monde Féminine FIBA, la légende des 'Opals' Lauren Jackson n’était qu’une enfant de 12 ans à la tête pleine de rêves dans le basket.

Elle revient aujourd’hui sur ce qu’elle avait alors ressenti en 1994, lorsqu’elle avait suivi l’événement à la télévision, et sur sa fantastique carrière. 

En plus de quatre médailles olympiques, de deux titres WNBA et de six titres WNBL, elle est montée trois fois sur le podium de la Coupe du Monde Féminine FIBA, avec notamment le fameux sacre mondial conquis en 2006.

Désormais ambassadrice de la Coupe du Monde Féminine FIBA 2022 organisée dans son pays, Jackson est convaincue que la tenue de cet événement sur ses terres aura un impact identique sur les générations de jeunes actuelles.

"Je faisais partie des enfants qui ont suivi le tournoi en ’94, je suis donc bien placée pour savoir l’influence que cela a eu sur mon envie d’intégrer plus tard l’équipe des ‘Opals’ et sur ma motivation pour la suite de ma carrière," dit Jackson. "Je me souviens alors m’être dit qu’un jour, je représenterais l’Australie. Que je serais la meilleure, que j’allais y arriver.

"Si vous songez à des femmes comme Penny Taylor, Suzy Batkovic et Belinda Snell, nous avions toutes à peu près le même âge, notre groupe a été la conséquence directe de la Coupe du Monde Féminine FIBA de 1994. Nous avions vécu la compétition, nous étions la génération montante et ce que nous avons réussi à accomplir par la suite a été très spécial.

 
"Ce qui est fantastique avec l’organisation d’un tel événement à domicile, c’est que cela inspire la jeunesse,” poursuit Jackson, qui a reçu le prestigieux Ordre d’Australie et qui fête actuellement son anniversaire.

"Tout d’un coup, vous avez toute une volée d’enfants qui assistent aux premières loges au parcours des meilleures joueuses du monde, chez eux."

La Coupe du Monde Féminine FIBA tient clairement une place particulière dans le cœur de Jackson. Elle ne manque pas de souligner la chance, pour ses compatriotes et son pays, de briller en tant qu’hôtes.

 
Elle déclare : "C’est ce dont rêve tout athlète - jouer, représenter son pays et gagner des médailles. C’est l’apogée d’une carrière. Tous les quatre ans, c’est à ça que pensent tous les coachs et toutes les joueuses, c’est très spécial.

"J’aurais adoré disputer une telle compétition à domicile. Il n’y a rien de mieux que d’évoluer devant son public, cela vous transcende de pouvoir porter le maillot vert et or chez vous, dans votre jardin.

"Je suis vraiment très honorée d’être l’ambassadrice de cet événement. J’aime tellement ce sport, auquel je dédie encore ma vie. C’est un tel honneur de pouvoir participer à la Coupe du Monde Féminine FIBA d’une autre manière. C’est la consécration de ma carrière avec les Opals," conclut-elle.

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