USA - Nelson s’attend à une finale de haute volée
Toulouse (Championnat du monde féminin FIBA -17 ans)Les USA vont chercher à empocher la médaille d’or et terminer invaincus de ces championnats du monde en affrontant la France, pays hôte, ce dimanche à Toulouse en finale de la compétition. Les Américaines se sont envolées vers la finale en ...
Toulouse (Championnat du monde féminin FIBA -17 ans)Les USA vont chercher à empocher la médaille d’or et terminer invaincus de ces championnats du monde en affrontant la France, pays hôte, ce dimanche à Toulouse en finale de la compétition.
Les Américaines se sont envolées vers la finale en seconde mi-temps de leur quart de finale contre la Chine, et l’emportent 97-74 avant d’affronter la nation hôte, la France, pour la seconde fois dans ces championnats du monde.
Les deux finalistes se sont déjà rencontrées lors de la journée inaugurale du tournoi. Les USA l’avaient alors emporté assez facilement 70-45. Mais Nelson sait que le match qui l’attend ce dimanche sera en tous points différents.
FIBA.com a rencontrée Barbara Nelson, la coach US pour évoquer sa victoire sur la Chine, le match qui l’attend face à la France, son impression sur la France et l’ambiance au sein de son groupe.
FIBA : Tout d’abord, félicitations pour vous être ouvert les portes de la finale. Quelles sont vos impressions sur la demi-finale contre la Chine?
B.N: La Chine est une très bonne équipe. Ils sont les meilleurs aux lancer-francs et à trois points. Meng Li avait d’ailleurs la patte très chaude en début de rencontre. Nous avons dû changer et ajuster notre défense – plus que jamais au cours de ce tournoi – en vue de contenir les tirs à trois points. Je suis fière de la manière dont mon équipe à su s’adapter. Je suis ravie et très motivée à l’idée d’être dans la course pour la médaille d’or. Nous avons beaucoup de chance d’être là.
FIBA : En marge de la finale, quel est votre état d’esprit ?
B.N.: Je m’attends à un excellent match. La France propose un jeu finalement très similaire au nôtre, ce qui rendra la rencontre vraiment intéressant pour les supporters. Nous devrons rester vigilantes et attentives à Christelle Diallo, notamment ainsi qu’à leur paire miniature de rapides meneuses.
FIBA : Vous avez une profondeur de banc inégalée. On dit que vos 12 joueuses sont interchangeables et que toutes pourraient faire partie du cinq majeur. C’est un atout indéniable. Mais comment se fait donc la sélection de vos meilleures joueuses ?
B.N.: Il y a un comité qui reçoit une liste de noms émanant des coachs des établissements scolaires et autres clubs amateurs de tout le pays. Les jeunes qui jouent au basket sont ainsi vus et revus depuis qu’ils ont 9 ans, jusqu’à leur 18 ans. Nous supervisons et sélectionnons les joueurs sur la base des noms figurant dans cette liste.
FIBA : le basketball est devenu un sport pratiqué dans le monde entier. Y a-t-il encore un basketball « made in USA » ?
B.N.: Un temps fut, le basketball américain était reconnu pour ses joueurs grands et physiques. Aujourd’hui, quand on voit la Chine ou l’Australie par exemple, on se rend compte que nous ne sommes plus les seuls à sortir ce type de joueurs. Cela dit, je pense que nous sommes les seuls à former des joueurs qui combinent les qualités athlétiques et les capacités techniques. Nous savons sauter, courir, répondre au défi physique, tout en proposant un beau jeu d’un bout à l’autre du terrain.
FIBA : Hors-parquet, vos joueuses sont très détendues et relâchées : elles mangent des pizzas, des glaces, dansent dans les tribunes. Peut-on craindre un excès de confiance ou est-ce simplement le reflet d’une excellente ambiance de groupe ?
B.N.: Oh, non, mes joueuses ne sont pas trop sûres d’elles, jamais ! Elles s’entendent juste excessivement bien et s’apprécient énormément les unes les autres. Je vais vous raconter une chose. A la fin de notre préparation, un voyage en bus de 12 heures nous attendait pour rallier Rodez depuis l’Espagne. Mes joueuses ne se sont pas plaintes. Au contraire même puisqu’elles étaient absolument ravies de pouvoir passer encore plus de temps ensemble sur la route. Nous nous sommes beaucoup amusées dans le bus. Nous avons fait des jeux de coiffures drôles et délirantes, nous avons chanté et dansé…Ceci dit, quand vient le temps du basketball, mes joueuses sont capables de faire abstraction de ce qui se passe autour pour se concentrer pleinement.
FIBA : Quand on pense à la France, on pense souvent à Paris, la tour Eiffel. Qu’avez-vous pensé de Rodez en arrivant ?
B.N.: Il n’y a absolument aucun doute possible sur le fait que c’était en fait bien mieux ! Les gens ont été très sympathiques et extrêmement accueillants. La ville nous a été très chaleureuse, et la nourriture que l’on a pu y manger a été excellente. Nous avons passé un formidable moment à Rodez. Nous étions en plein centre et tout était vraiment très proche. Nous avons même pu assister au Tour de France, durant lequel nous avons notamment supporté Lance Armstrong, mais pas plus que les autres !
FIBA : C’est de notoriété publique que le Président Obama est un inconditionnel du basketball. J’ai une exclusivité pour vous : il a annoncé sa démission de son poste pour se consacrer pleinement à son retour sur les parquets. A quelle position le feriez-vous jouer ?
B.N.: (rires) Impossible, je ne crois pas vos sources, vérifiez-les ! De toute façon, il devrait vraiment rester à la Maison Blanche. Il y a tellement de choses desquelles il doit s’occuper : la réforme de la sécurité sociale, trouver de l’emploi pour tous… Je lui conseillerais de revoir sa décision et de retourner à Washington !
LOC