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    Gomes : le nouveau système est positif, pour les fans et pour les joueurs

    LUANDA (FIBA AfroBasket 2017) - Joaquim Gomes aurait bien aimé jouer plus de matches à domicile au cours de sa carrière longue de 15 ans en équipe nationale angolaise.

    LUANDA (FIBA AfroBasket 2017) - Joaquim Gomes aurait bien aimé jouer plus de matches à domicile au cours de sa carrière longue de 15 ans en équipe nationale angolaise.

    Le joueur de 36 ans a aidé l'Angola à gagner quatre fois l'AfroBasket, dont il a été désigné MVP à deux reprises (2007 et 2009), mais la plupart de ses succès internationaux ont eu lieu hors des frontières de son pays d'origine.

    "Le nouveau système de compétition est bien pour les fans, il réunit les joueurs [de l'équipe nationale] plusieurs fois par année, plutôt que de les faire attendre le tournoi continental pour se retrouver." - Gomes

    Maintenant que la star du Primeiro D'Agosto a admis "en avoir fini avec la sélection nationale", il jette un coup d'oeil en arrière et il a le sentiment que le nouveau système de compétition de la FIBA va complètement révolutionner le basketball africain dès son entrée en vigueur en novembre prochain.

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    Avec le nouveau système, les équipes nationales disputeront régulièrement des matches aller-retour durant un cycle de quatre ans (2017-2021) afin d'obtenir une qualification pour la Coupe du monde 2019 et pour les Coupes continentales de 2012.

    De plus, le nombre de nations participantes à ladite Coupe du monde passera de 24 à 32, l'Afrique se voyant désormais octroyer cinq places au lieu de trois jusqu'à présent.

    "J'aime le nouveau système, parce que selon ce que j'ai pu lire et entendre, il donnera aux fédérations la possibilité de plus travailler avec les équipes nationales," dit l'ailier de 2.00m à FIBA.com.

    L'Angola, champion d'Afrique à 11 reprises, a joué pour la dernière fois devant ses fans lorsqu'il a organisé l'AfroBasket 2007, tournoi à l'issue duquel Gomes a remporté son premier titre de MVP de la compétition.

    "Je pense que le nouveau système est bon," note le joueur de 36 ans. "Prenons ma sélection nationale en exemple : d'habitude, soit nous gagnons l'AfroBasket, soit nous arrivons au moins en finale, mais nos fans ne nous voient pas jouer à domicile, devant eux. Le nouveau système de compétition est bien pour les fans, il réunit les joueurs [de l'équipe nationale] plusieurs fois par année, plutôt que de les faire attendre le tournoi continental pour se retrouver.

    "Les joueurs devront s'investir et travailler plus, parce qu'ils savent que dorénavant, en cours de saison, il y aura des échéances avec l'équipe nationale et qu'ils devront être prêts pour cela."


    Joaquim Gomes a porté pour la dernière fois le maillot de l'Angola durant la Coupe du monde 2014

    Au cours de sa carrière en sélection angolaise, Gomes a connu diverses fortunes. Il faisait partie du groupe qui n'était reparti de l'AfroBasket 2011 qu'avec une décevante médaille d'argent autour du cou, après avoir perdu en finale contre la Tunisie. Mais il était aussi présent lorsque l'Angola avait pris une belle neuvième place - son meilleur résultat dans une compétition à 24 équipes - lors de la Coupe du monde 2006.

    Le succès du Nigeria contre l'Angola en finale de l'AfroBasket 2015, devenant du même coup la nation africaine la mieux classée dans les rankings FIBA, n'a pas été une surprise pour Gomes.

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    "Depuis que j'ai commencé à jouer au basket et que j'ai rejoint l'équipe nationale, le Nigeria a toujours été un adversaire coriace pour l'Angola," se souvient-il. "Ils donnent à chaque fois le maximum contre nous. Je suis content pour eux, parce qu'ils ont vraiment travaillé dur ces dernières années. Je connais certains de ses joueurs depuis longtemps, et ça me réjouit de voir que leur travail inlassable a fini par payer."

    Intérrogé sur le nouveau statut du Nigeria dans le basketball africain, Gomes poursuit : "Nous sommes toujours n°1. Le Nigeria est le champion [d'Afrique] en titre, son équipe est la meilleure actuellement, mais je ne crois pas qu'il est pour autant devenu le n°1 en Afrique. Pour cela, il lui faut encore gagner quelques titres continentaux. Nous sommes quand même arrivés jusqu'en finale [de l'AfroBasket 2015]. Nous avons disputé les finales des 10 dernières éditions. Il faut respecter cela autant que je respecte les résultats du Nigeria. Le Nigeria sera la première cible lors du prochain championnat [d'Afrique]."

    Alors que de nombreux éléments clés de l'Angola arrivent au terme de leurs carrières, les spéculations sur la nouvelle génération angolaise vont bon train, surtout du fait que l'Angola abordera l'AfroBasket de cette année avec la volonté de reconquérir la couronne continentale.


    Gomes a remporté sa dernière médaille d'or lors de l'AfroBasket 2013 à Abidjan, en Côte d'Ivoire

    Et, bien que les Africains du Sud ont gagné l'été passé le championnat d'Afrique FIBA U18 - une première depuis plus de 20 ans, Gomes a le sentiment qu'il reste encore un bon bout de chemin à parcourir.

    "Le basketball angolais a connu une période difficile depuis à peu près six ans. Parce que la courbe de progression n'est plus la même," explique-t-il. "Il y a beaucoup de jeunes joueurs qui font leur apparition, mais ils doivent encore comprendre ce que l'on attend d'eux à ce niveau-là de compétition. Ce sont toutefois déjà de bons joueurs.

    "Quand il s'agit du championnat d'Afrique, ça ne suffit pas de venir jouer et de montrer qu'on a du talent, il faut réussir à gagner des matches, avec la manière, il faut jouer en équipe et respecter ses adversaires. Ils vont mûrir en tant que joueurs. Le moment est venu d'unir nos forces, car le basketball est un sport majeur en Angola."

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