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    L’expérience, un facteur déterminant pour Silva et le Venezuela

    CARACAS (Tournoi de Qualification Olympique féminin FIBA 2016) - L’équipe du Venezuela est dans les starting blocks : dans un peu plus de deux mois, l’équipe d’Oscar Silva sera à Nantes.

    CARACAS (Tournoi de Qualification Olympique féminin FIBA 2016) - L’équipe du Venezuela est dans les starting blocks : dans un peu plus de deux mois, l’équipe d’Oscar Silva sera à Nantes, pour jouer le Tournoi de Qualification Olympique féminin.

    Du 13 au 19 juin, le Venezuela fera en effet partie des douze équipes qui se disputeront cinq billets pour les Jeux Olympiques de Rio. A noter que le Venezuela n’a jamais joué de telles compétitions : TQO, JO ou même un championnat du monde.

    Une première pour un groupe inexpérimenté mais qui pourra quand même compter sur une joueuse qui a du vécu, Roselis Silva (1,65 m, 25 ans). Surtout, Silva a l’avantage de jouer en Espagne (Anares Rioja) et donc de côtoyer certaines des joueuses de la sélection espagnole qu’elle retrouvera, cet été, au TQO.

    Roselis Silva arribó a Venezuela luego de culminar con excelente calificación su primera experiencia profesional a nivel internacional y ya tiene su mente en sus compromisos con el seleccionado nacional, que desde hace meses se alista para su participación en el Campeonato Suramericano y en el Repechaje Olímpico. La criolla, que hizo méritos para quedar en la órbita de la primera división del baloncesto femenino español al convertirse en la figura del modesto Añares Rioja ISB, considera como grato su paso por la península ibérica y tiene la confianza en poder mantenerse jugando en Europa. "Fue excelente, me permitió crecer como atleta. La idea es regresar el año que viene con otro equipo para seguir jugando en primera división", dijo Roselis Silva quien dejó promedios de 15,9 puntos; 3,2 asistencias y 4,5 robos (líder) por encuentro. "Creo que la puerta quedó abierta. Varios entrenadores de los otros equipos me felicitaron e incluso hasta jugadoras rivales", agregó Silva, quien confesó tener su mente en otras prioridades como ganar el oro suramericano -en condición de local- y un cupo a los Juegos Olímpicos de Río 2016. "Estamos en buen nivel. Lo más importante está en la mente. Si no creemos que podemos ganar el Suramericano e ir a las Olimpiadas, de nada vale pararte todos los días a las 5 de la mañana a entrenar. La clave para alcanzar el éxito es creer que lo podemos lograr, pero no es cuestión de dos, tres o cuatro jugadoras, todo el grupo tiene que creerlo", espetó Silva, quien se pondrá a las órdenes del entrenador Oscar Silva desde este jueves. "Desde que está Oscar Silva en el equipo mi enfoque está en jugador en el puesto dos. En el puesto uno estamos bien cubiertas con Waleska Pérez, Mariana Durán (cuando se incorpore) y hasta con Ivaney Márquez que también puede jugar de base. Con él estoy acostumbrada a ser escolta y nos ha ido bien. Lo más importante para mí es jugar en equipo y si ganamos es más que suficiente. Yo sé que los rivales se van a enfocar en mi juego pero por el simple hecho de yo haber jugado en España no quiere decir que sea más con mis compañeras, ellas tienen varios meses trabajando", finalizó.

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    Silva était la leader statistique (15,9 points, 4,9 rebonds, 3,3 passes) mais son équipe a malheureusement terminé dernière du championnat, avec seulement 2 victoires en 26 rencontres. Cette saison écourtée lui a au moins permis de rentrer plus vite au Venezuela et de préparer au mieux le TQO. Et malgré des résultats collectifs décevants, Silva assure être devenue une meilleure joueuse.

    « Ça a été une super expérience », insiste l’arrière vénézuélienne. « J’ai vraiment grandi en quittant mon pays (Silva a joué pour la première fois une saison à l’étranger, ndlr). Mon objectif ? Changer d’équipe pour pouvoir rester dans ce championnat. »

    Bonne scoreuse, Silva ne se débrouille pas trop mal non plus de l’autre côté du terrain, en témoigne ses 4,5 interceptions par match, n°1 en Espagne. Et c’est peut-être ça qui pourrait l’amener plus haut au sein de la ligue espagnole.

    Je devrais avoir des opportunités : cette saison, plusieurs coaches des équipes adverses, et même des joueuses, m’ont félicité après-match. - Silva

    A peine rentrée à la maison, Silva s’est remise aux choses sérieuses et a entamé la préparation avec l’équipe nationale. A Nantes, les Vénézuéliennes auront fort à faire dans le groupe D, puisqu’elles seront opposées à la Chine puis à l’Espagne.

    Ce ticket pour la France, Silva et ses coéquipières l’ont obtenu lors du dernier championnat des Amériques, grâce à une victoire face à Porto Rico lors du match pour la cinquième place. Et Roselis Silva était évidemment la meilleure scoreuse (14,0 pts/match) du Venezuela lors de cette compétition.

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    Reste qu’à Nantes, il faudra déjà finir dans les deux premiers du groupe pour espérer aller chercher sa place pour les JO.

    On peut le faire. Il faut y croire. Pas juste une, deux ou trois joueuses. Tout le groupe doit y croire. - Silva

    Silva devra aussi changer de rôle, elle qui joue toute l’année à la mène devra reprendre son rôle d’arrière avec les « Vinotinto ». Mais elle assure que ce n'est pas un problème .

    « Le plus important pour moi, c’est que l’on joue en équipe. Et si on gagne, ça me va comme ça », conclut-elle.

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