Belinelli et l'Italie les yeux rivés sur le TQO
ROME (2016 Rio Olympics) - Marco Belinelli est soulagé d'avoir mis un terme à l'exercice 2015-16 de la NBA. Après avoir goûté aux playoffs avec ses deux clubs précédents, Chicago et San Antonio...
ROME (2016 Rio Olympics) - Marco Belinelli est soulagé d'avoir mis un terme à l'exercice 2015-16 de la NBA. Après avoir goûté aux playoffs avec ses deux clubs précédents, Chicago et San Antonio, l'Italien a posé ses valises à Sacramento. Relégués à huit victoires d'une participation aux playoffs, les Kings ont connu une saison compliquée cette année.
Malgré ça, Belinelli, fort de son expérience, sait que quelque chose de positif peut ressortir de cet échec.
"Je pense qu'on peut toujours apprendre, même dans des situations aussi délicates," dit-il. "Au niveau personnel, ça m'a souvent aidé à progresser."
Désormais, Belinelli a envie d'avoir du succès avec son équipe nationale. Pour la première fois de sa carrière, il jouera une compétition internationale importante sur sol italien. Le Tournoi de Qualification Olympique (TQO) aura en effet lieu à Turin.
J'ai encore à l'esprit le match contre l'Espagne à Berlin l'an passé au Championnat d'Europe. Il y avait tellement de fans pour nous soutenir. C'est un de mes meilleurs souvenirs. Je suis impatient de commencer le tournoi à Turin. - Belinelli
Les joueurs sont assurés d'avoir une dose d'adrénaline supplémentaire en évoluant devant leurs supporters, même si la pression engendrée par les attentes peut devenir un handicap. Belinelli est persuadé que l'Italie saura utiliser l'appui du public de Turin à son avantage contre la Tunisie et la Croatie, dans le Groupe B.
"J'ai encore à l'esprit le match contre l'Espagne à Berlin l'an passé au Championnat d'Europe," a-t-il confié à la Gazzetta dello Sport. "Il y avait tellement de fans pour nous soutenir. C'est un de mes meilleurs souvenirs. Je suis impatient de commencer le tournoi à Turin."
Au cours de la phase de groupes en Allemagne, l'Italie avait battu l'Espagne, future gagnante de l'EuroBasket. Belinelli avait joué l'un de ses meilleurs matches avec le maillot de l'équipe nationale.
Cet été sera différent. Belinelli et ses coéquipiers évolueront sous les ordres du coach Ettore Messina.
"C'est un grand entraîneur qui a gagné partout où il est passé," note Belinelli. "Je le connaissais déjà quand j'avais 15-16 ans, au Virtus [Bologna], et ensuite je l'ai eu comme coach adjoint à San Antonio. Nous avons vraiment de la chance de l'avoir à la tête de notre équipe. Je m'attends à une attitude différente de celle qu'il avait avec les Spurs, mais je suis certain qu'avec son expérience, il saura nous insuffler un esprit conquérant, ce dont nous avons besoin."
L'Italie a été tout proche de se qualifier pour une demi-finale lors du dernier EuroBasket. En quart de finale contre la Lituanie, elle a eu une balle de match entre les mains, mais s'était finalement inclinée après une prolongation.
Elle a toutefois su se remobiliser dans le match suivant contre la République tchèque, décrochant du coup un ticket pour un des trois TQO, obtenant même le droit d'en organiser un.
Si l'Italie finit à l'une des deux premières place de son groupe après les matches contre la Tunisie et la Croatie, elle affontera en demi-finale la Grèce, l'Iran ou le Mexique. Les deux vainqueurs des demi-finales se disputeront l'unique billet pour Rio mis en jeu à Turin.
Belinelli n'a pas encore rejoint le camp d'entraînement des Azzurri à Bologne, mais certains joueurs ont déjà commencé à travailler sous les ordres des coaches adjoints Luca Dalmonte et Francesco Cuzzolin.
📸 Sala pesi per gli Azzurri stamattina. Prosegue il lavoro a Bologna! 💪🏻🏀🇮🇹 pic.twitter.com/6iTyfAehek
— Italbasket (@Italbasket) May 31, 2016
L'un d'eux, Marco Cusin, sait qu'il va falloir travailler dur les prochains jours et semaines, mais que cela en aura évidemment valu la peine si l'Italie parvient à se qualifier pour les JO, ce qui serait une première depuis 2004. Cette année-là, elle avait remporté la médaille d'argent.
"Notre objectif est de gagner le TQO de Turin," confie Cusin à FIP.it. "Nous sommes réunis ici pour retrouver au plus vite notre rythme d'entraînement. Il y a eu des changements depuis l'année passée, nous avons un nouveau coach et nous devons mûrir, mais toujours avec le même état d'esprit : ne jamais abandonner. Nous ressentons la pression qui pèse sur nos épaules, mais c'est une bonne pression. Prendre part aux JO est un rêve, et nous avons besoin de faire le plein d'énergie positive pour le réaliser."
FIBA