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    Cervi a gagné la confiance de Messina

    TURIN (2016 FIBA Olympic Qualifying Tournament) - Riccardo Cervi n'est pas aussi connu que certains de ses coéquipiers italiens, mais le jeune homme de 25 ans pourrait être cette semaine l'un des joueurs..

    TURIN (2016 FIBA Olympic Qualifying Tournament) - Riccardo Cervi n'est peut-être pas aussi connu que certains de ses coéquipiers italiens mais le jeune homme de 25 ans pourrait être cette semaine l'un des joueurs les plus importants de sa sélection, alors que les Azzurri tenteront de remporter le Tournoi de Qualification Olympique (TQO) à Turin.

    Sans aucun doute, le joueur de 25 ans a gagné la confiance d'Ettore Messina. Le plus célèbre des sélectionneurs italiens a intégré le pivot dans son effectif, et compte bien lui confier beaucoup de minutes de jeu lors de ce tournoi majeur, alors que son équipe doit gagner pour décrocher son billet pour les Jeux Olympiqus de Rio de Janeiro.

    Cervi (2.14m) pourrait bien être un jour comparé aux autres géants de son pays, comme Giacomo Galanda, Denis Marconato et Roberto Chiacig, si l'Italie se qualifie pour Rio. Ce n'était pas des stars mais des pièces maîtresse de la glorieuse période italienne, couronnée par la médaille d'argent en 2004, aux Jeux Olympiques d'Athènes.

    L'ascension de Cervi a été fulgurante. Pourtant, s'il avait joué les qualifications, il n'avait pas été  sélectionné pour l'EuroBasket 2015.

    Mais il a forcé son destin en prenant un virage dans sa carrière. En quittant Reggio Emilia pour Scadone Avellino, il a réussi un coup de maître, avec une saison exceptionnelle à la clé.

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    "Je travaille très dur en Italie, et, pour la première fois, j'ai quitté l'équipe de ma ville natale," a-t-il confié à FIBA.com.

    "J'ai travaillé dur pour arriver ici. C'était mon deuxième objectif d'être ici avec la sélection après ma saison en Italie. Je suis là, et je sens que j'ai gagné la confiance du coach. C'est une bonne équipe, tout le monde connaît son rôle. Je connais le mien et je suis prêt à donner le maximum."

    Ce que Cervi fait très bien, c'est défendre. Et son temps de jeu sur le terrain devrait aussi apporter de la dureté au rebond italien. Lors de l'entraînement de dimanche, il était souvent sur le terrain aux côtés de l'ailier fort de 2m12 Andrea Bargnani. Ce qui laisse supposer que Messina utilisera par séquence ses deux tours de contrôle pendant le TQO.

    "Nous savons que la défense est très importante pour le coach," explique Cervi. "Nous travaillons dur défensivement, c'est notre priorité. Notre attaque dépend de notre défense. Le coach compte sur moi car c'est mon point fort."

    Une grande opportunité s'offre à Cervi, pas seulement parce qu'il va joué avec son équipe national, mais aussi parce qu'il va profiter du savoir de Messina, de toute son expérience de coach européen et de sa récente expérience de coach assistant des San Antonio Spurs. Messina a notamment conduit l'Italie à l'argent à l'EuroBasket 1997.

    "Depuis le premier jour lorsqu'il est arrivé, nous ressentons sa force, son contrôle de manière général," déclare Cervi. "Je pense que tout va bien se passer pour nous."

    Il a aussi l'opportunité de côtoyer quotidiennement Danilo Gallinari, Marco Belinelli et d'autres stars italiennes qui ont brillé lors du dernier EuroBasket, terminant sixième.

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    "Cela m'a supris mais ils sont tous très sympas," explique Cervi. "Ils sont très abordables si tu veux parler avec eux, demander quelque chose. Jouer avec eux est une grande opportunité pour apprendre. Ils prennent le temps de discuter, des mecs très sympas."

    Comment imagine-t-il la première rencontre à Turin ?

    "Quand nous sommes ici à l'entraînement, c'est une grande salle et nous l'imaginons déjà toute en bleue, avec nos supporters en blanc et bleu," explique-t-il. "Cela va être dingue. Nous allons devoir nous servir de toute cette énergie, mais sans pression, parce que ce tournoi va être dur."

    Cervi explique que ce qui fait aussi que l'expérience est belle pour l'équipe nationale, c'est de sentir le pays entier derrière l'équipe. Les fans mettent de côté les rivalités de club pour être derrière leur équipe nationale.

    "En Italie, les fans sont particuliers. Ils vont peut-être te détester pendant la saison en Italie mais lorsque tu rejoins l'équipe nationale, tout le monde t'adore," explique Cervi. "C'est un peu bizarre. Mais c'est l'occasion de rassembler tout le monde."

    L'objectif est de rejoindre Rio. Si Cervi peut aider l'Italie à l'atteindre, cela sera une grande joie.

    "C'est peut-être l'un des plus beaux rêves pour un sportif comme moi. Représenter ton pays."

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