Les 10 bonnes raisons de suivre le Tournoi Olympique masculin de Rio 2016

RIO DE JANEIRO (Rio 2016 Olympic Games) - C'est parti pour l'un des événements de basketball les plus passionnants et relevés du monde. Celui que l'on attend tous les quatre ans.

Le tournoi masculin des Jeux Olympiques de Rio de Janeiro débute samedi avec l'Australie, la Chine, la France, la Serbie, les Etats-Unis et le Venezuela qui s'affronteront dans le Groupe A et l'Argentine, le Brésil, la Croatie, la Lituanie, le Nigeria et l'Espagne qui s'affronteront dans le Groupe B.

FIBA.com vous offre 10 bonnes raisons de suivre le tournoi olympique masculin au Brésil.

1 - La surprise Delfino

Carlos Delfino était sorti du circuit du basketball international depuis mai 2013. Le joueur NBA, superstar de l'Argentine, s'était cassé le pied alors qu'il disputait les playoffs avec les Houston Rockets et après quelques opérations, on pensait qu'il avait alors disputé ses derniers matchs avec l'équipe nationale. Mais Delfino a rejoint l'équipe lors de la préparation pour Rio et a gagné sa place dans l'effectif de l'Argentine. Il a ensuite prouvé qu'il méritait cette place lors des rencontres en préparation où il a été déterminant aux côtés de ses coéquipiers champions olympiques en 2004, Manu Ginobili, Luis Scola et Andres Nocioni.

2 - Bogut et les Boomers

Si le champion NBA 2015 Andrew Bogut a eu un accueil chaleureux à son arrivée à Rio, reste à savoir quel sera son impact dans la campagne olympique des Boomers. Bogut tente de revenir à son meilleur niveau après une blessure au genou, contractée alors qu'il jouait avec les Golden State Warriors le match 5 des Finales NBA au mois de juin. Le vétéran, échangé aux Dallas Mavericks après la défaite pour le titre 4-3 des Warriors face à Cleveland, est présenté par son coéquipier de l'Australie Matthew Dellavedova comme le "point d'ancrage défensif" de l'équipe. Ses performances seront essentielles dans une sélection qui n'aura pas à affronter les États-Unis avant les quarts de finale si les Australiens arrivent aussi loin dans la compétition.

3 - Est-ce que les équipes des TQO peuvent retrouver le rythme ?

La Russie a démontré il y a quatre ans, en décrochant une médaille de bronze, qu'une équipe peut sortir d'un Tournoi de Qualification Olympique (TQO) et atteindre le podium aux Jeux. Est-ce que la Croatie, la Serbie ou la France suivront cet exemple à Rio ? Dans chacune des ces équipes, les joueurs ont dépensé beaucoup d'énergie dans la préparation de leur TQO pour finalement s'imposer lors des compétitions organisées au début du mois de juillet. Chaque sélectionneur de ces équipes nationales a permis à ses joueurs de prendre quelques jours de repos. Est-ce qu'ils seront dans le rythme au moment de commencer les Jeux Olympiques ? Réponse sur le terrain.

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4 - La Brésil veut profiter de l'avantage du terrain

Décevantes. Voici comment on pourrait décrire les performances olympiques de l'hôte brésilien ces dernières années. Mais 2016 pourrait se révéler bien différente. A la Carioca Arena 1, la majorité des fans sera derrière l'équipe du sélectionneur qui a mené l'Argentine à la médaille d'or olympique en 2004, Ruben Magnano. Marcelo Huertas et Raulzinho Neto font partie des meneurs de jeu les plus passionnants du tournoi et le pivot Nene et Leandro Barbosa seront les stars à suivre.

5 - La salut de Champ

Le shoot à trois points de Chamberlain Oguchi a permis au Nigeria de vivre l'un de ses plus grands moments, avec le titre à l'AfroBasket l'année dernière. Il a compilé 30 shoots derrière l'arc, dont 8 lors de la victoire en demi-finale face au Sénégal. Si Oguchi est en confiance et réalise régulièrement son salut traditionnel, sa célébration après un panier à trois points, le Nigeria pourra prétendre aux quarts de finale.

6 - Qui peut arrêter les États-Unis ?

La tentation est de répondre, "Personne !" Aucune équipe n'a battu les États-Unis depuis le Championnat du Monde de 2006, lorsque la Grèce a surpris l'équipe de Mike Krzyzewski 101-95 en demi-finale. Au Mondial espagnol il y a deux ans, les États-Unis ont dominé tous leurs adversaires. Mais l'Espagne a affronté les États-Unis lors des deux dernières finales olympiques et n'a perdu que de très peu à chaque occasion. La Lituanie, en mettant de côté leur cuisante défaite lors du Championnat de Monde 2014 face aux Américains, a historiquement compliqué la tâche des États-Unis. Les Lituaniens ne sont pas passés loin de l'exploit en demi-finale de Sydney en 2000 et les ont renversés en phase de Groupe en 2004. Même en 2012, la Lituanie a poussé les États-Unis dans leurs retranchements. Le Brésil a été à un cheveu de faire tomber les Américains en phase de Groupe au Championnat du Monde 2010. Les États-Unis sont les grands favoris, mais le danger rode dans tous les coins.

7 - Le facteur 'Che'

Nestor 'Che' Garcia a été le chef d'orchestre de l'un des plus grands tournois de l'histoire des Championnats des Amériques alors qu'il conduisait le Venezuela au titre à Mexico City l'année dernière. Est-ce qu'il peut permettre à son équipe de devenir le plus grand outsider du tournoi avec un ou deux exploits dans le Groupe A ?

8 - Les 'rising stars'

L'ailier de la Croatie Dario Saric et le pivot de la Serbie Nikola Jokic ont été choisis comme MVP des TQO, respectivement à Turin et Belgrade. Le pivot de la Chine Zhou Qi, 20 ans, a terminé dans le cinq majeur du Championnat d'Asie l'année dernière. Vaidas Kariniauskas, 22 ans, a rejoint tardivement la sélection de la Lituanie après la blessure d'Edgaras Ulanovas.

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9 - Kyrie Irving

Le MVP du dernier Championnat du Monde vient tout juste de remporter son premier titre NBA avec Cleveland et court aujourd'hui après l'or olympique.

10 - Pau et l'Espagne

Une humiliation en quart de finale à Madrid face à la France a empêché une potentielle épreuve de force entre l'Espagne et les États-Unis. Avec un Pau Gasol, MVP de l'EuroBasket 2015, montrant le chemin, les Espagnols espèrent non seulement affronter de nouveau les Américains mais, cette fois-ci, avec un plus heureux dénouement que lors des deux dernières finales.

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