Les nouveaux agents FIBA impatients d'entrer en fonction
MIES - Il y avait un peu d'excitation dans l'air à la Maison du Basketball mardi et mercredi à Mies. En effet, 23 candidats venant des quatre coins du monde étaient présents pour y passer les examens...
MIES - Il y avait un peu d'excitation dans l'air à la Maison du Basketball mardi et mercredi à Mies. En effet, 23 candidats venant des quatre coins du monde étaient présents pour y passer les examens en vue de l'obtention de leurs licences d'agents FIBA.
L'ancien international serbe Ivan Zoroski, qui a joué dans la plupart des principaux championnats européens, était l'un d'entre eux. Licence en poche, il a fait part de son impatience de pratiquer cette nouvelle fonction, pouvant également tirer profit de ses expériences antérieures.
"J'ai baigné dans le basketball toute ma vie et j'ai toujours voulu rester impliqué en tant qu'agent, en poursuivant mon développement personnel après la fin de ma carrière en 2013," souligne-t-il.
"J'ai commencé mon parcours à Belgrade et je suis ensuite allé à l'Olympiacos. En plus de la Grèce, j'ai aussi fait des étapes en Espagne, en Belgique et en Russie, avant de jouer mes trois dernières saisons en Italie.
"J'ai toujours su que je resterais dans le monde du basket et ce nouveau chapitre [comme agent] n'est que la suite logique, puisque je n'ai jamais été attiré par le poste de coach. Il ne faut jamais dire jamais, mais je suis en tout cas très content d'avoir cette licence d'agent."
"Parmi les choses qui me réjouissent, la possibilité d'aider les jeunes joueurs à se développer est celle qui me motive le plus. J'ai eu la chance de recevoir une formation très sérieuse en Serbie, donc je m'estime bien placé pour conseiller les jeunes. Surtout que le talent ne suffit pas à lui tout seul, il faut travailler dur et éviter certains pièges pour avoir du succès.
"À un titre plus personnel, je vois une opportunité pour moi de mûrir et de m'améliorer en tant que personne à travers cette fonction d'agent. Le fait que je parle couramment quatre langues est un avantage indéniable - ça permet de créer des rapports professionnels plus intéressants avec les gens du lieu.
"C'est un vrai plaisir d'être ici à la Maison du Basketball et je suis très impressionné," conclut Zoroski.
Ivan Zoroski (SRB) et Pape Amadou Sambe (ITA/SEN) faisaient partie de ceux qui ont passé mardi les examens pour devenir agent FIBA
De son côté, Pape Amadou Sambe, venu d'Italie, espère pouvoir faire progresser le basket africain. Il est tout aussi excité de débuter sa nouvelle carrière.
"J'ai grandi en Italie, mais ma famille vient du Sénégal. J'ai joué dans différents clubs en Italie, en Espagne et en Suisse. Comme ma carrière de joueur est finie, je voulais un nouveau challenge dans ma vie. Je souhaite aider des gens à devenir des bons joueurs et à ne pas commettre des erreurs. Je veux surtout assister les basketteurs africains, parce que la situation en Afrique est bien différente de celle en Europe.
"Je vais aller habiter là-bas et leur montrer comment il faut s'entraîner pour avoir une chance d'obtenir une place dans un centre de formation en Europe. Je sais comment c'est en Afrique. En plus de bons conseils, il faut aussi avoir un peu de chance pour devenir un joueur professionnel. Ce qui est primordial pour les jeunes, c'est qu'ils soient en mesure de saisir leur chance si celle-ci se présente à eux."
FIBA