Pour Kalu, il est impératif de suivre les règles au plus près
La MVP du FIBA Women's AfroBasket 2019 Ezinne Kalu s'est jointe au nombre croissant de personnes qui font appel à la précaution durant la bataille que le monde livre contre la pandémie de coronavirus.
NEW JERSEY (USA) - La MVP du FIBA Women's AfroBasket 2019 Ezinne Kalu s'est jointe au nombre croissant de personnes qui font appel à la précaution durant la bataille que le monde livre contre la pandémie de coronavirus.
Kalu, qui a mené le Nigeria vers son second titre continental et quatrième au total, tout en guidant les D'Tigress jusqu'aux JO de Tokyo 2020, se sert de son influence pour diffuser un message clé : il faut rester à la maison.
"S'IL-VOUS-PLAÎT, MAINTENEZ-VOUS EN BONNE SANTÉ, RESTEZ EN SÉCURITÉ ET NE SORTEZ PAS DE CHEZ VOUS. C'EST LA NOUVELLE NORME. IL EST IMPORTANT QUE NOUS SUIVIONS LES RÈGLES ET QUE NOUS NOUS PROTÉGIONS DE TOUT MAL INUTILE."
En voyant l'impact de cette pandémie sur le monde du basket, Kalu confie qu'elle s'astreint quotidiennement à de nombreuses séances d'entraînement pour se maintenir en forme.
"Je m'entraîne matin et soir en direct sur mon compte Instagram et je cours tous les jours," note-t-elle.
Elle fait appel à tous les athlètes : "S'il-vous-plaît, maintenez-vous en bonne santé, restez en sécurité et ne sortez pas de chez vous. C'est la nouvelle norme. Il est important que nous suivions les règles et que nous nous protégions de tout mal inutile."
Comment ses coéquipières et elle, tant en club qu'en sélection nationale, font-elles pour garder espoir ? La joueuse de 1.70m déclare : "Bien sûr, nous restons autant que possible en contact via des groupes de discussion et nous prenons régulièrement des nouvelles les unes des autres. Je pense qu'il est important de communiquer entre nous afin de conserver notre complicité."
"Ce COVID-19 a vraiment eu un énorme impact sur le basket. Pas seulement sur l'équipe du Nigeria, mais sur le monde entier. C'est catastrophique pour les lycéens en dernière année et les universitaires. Qu'est-ce qu'ils feront après ? Que feront ceux qui ne savent rien faire d'autre que leur sport ? C'est extrêmement dommage que toute l'attention portée sur le monde du sport soit désormais retombée.”
Elle note que la distanciation sociale et le fait de devoir rester à la maison n'a pas eu de conséquences pour elle. "Évidemment, sortir me manque, voir mes amis aussi, mais je suis assez casanière, ce qui signifie que ça ne me dérange pas d'être chez moi et de faire des choses pour moi. J'aime me relaxer chez moi et trouver d'autres trucs à faire."
Cette situation générale n'a cependant pas eu que des désavantages pour elle : "Grâce à ce coronavirus, j'ai pu prendre du temps pour travailler sur ma propre marque de cosmétiques, créée en 2017. Je me suis familiarisée avec le monde des affaires, en apprenant comment générer de l'argent. J'ai travaillé sur deux de mes livres, que je publierai l'année prochaine si tout va bien."
"J'ai aussi passé pas mal de temps à mettre sur pied une organisation à but non lucratif afin de redonner à mes communautés un peu de ce qu'elles m'ont donné en créant des opportunités pour les jeunes filles. Tous ces projets sont très excitants et même si ce COVID-19 amène un grand malheur, cela me donne toutefois une occasion de lever un peu le pied et de me concentrer sur ma vie en-dehors du basket."
Elle admet : "Le basket me manque. J'ai même commencé un journal 'Dear Basketball'."
Concernant le report des JO de Tokyo 2020 à 2021 et l'impact de ce changement sur l'équipe nationale du Nigeria, Kalu estime que cela n'est pas trop grave.
"Je pense que cela n'affectera pas trop la sélection nigériane. Je crois que cela nous donnera même un peu plus de temps pour nous préparer et faire les ajustements nécessaires pour l'équipe. C'est plutôt une bonne chose pour nous."
Pour elle, le meilleur moyen de passer à travers cette période délicate est de se maintenir en forme et en bonne santé, tout en restant en constante communication avec ses proches.
"Si nous faisons ce que nous sommes tous supposés faire, tout ira bien," conclut Kalu.
FIBA