FRA - Découverte du village basket

TOULOUSE – (Championnat du monde féminin FIBA – 17 ans) – Le basket c’est certes le ballon orange, mais c’est aussi bien plus. En instaurant le concept de « village basket » c’est ce que le comité d’organisation du premier Championnat du Monde féminin FIBA – 17 ans a voulu prouver.

Que ce soit à Rodez ou Toulouse, le public pouvait trouver plusieurs stands en dehors de l’enceinte sportive. Tout était réuni pour le bonheur de tous : des animations basket, la boutique FFBB, des produits régionaux en vente et sans oublier la buvette rebaptisée « bodega ».

Supporters, bénévoles mais aussi joueuses et staff se sont croisés au village basket tout au long de ce championnat du monde. C’est ainsi qu’en allant se chercher à boire au bar, on pouvait croiser les américaines glaces en main et tout sourire. Au stand basket, plusieurs activités étaient proposées pour divertir le public entre les rencontres comme le mur de passe ou encore le fameux jeu concours. Le principe ? Une minute pour marquer le plus de points en shootant au panier gonflable de différents spots. L’atelier a remporté beaucoup de succès puisqu’il a attiré une centaine de participants dont plusieurs joueuses russes, belges, américaines. Même le coach argentin a tenté sa chance. Le détenteur du record est un dénommé Alan, 54 points, 12 ans !

A côté, le stand de la Fédération française de Basket-Ball (FFBB) propose un tas de produits dérivés avec le désormais connu logo vert officiel des Championnat du Monde : stylos, casquettes, T-shirts, éventails, tasses. Le petit geste fashion du moment ce sont les bracelets vert blanc que l’on a notamment vus autour des poignets des joueuses belges. Les japonaises, elles, ont craqué sur les stylos et en ont acheté 105 !

Un peu plus loin ça sent la violette... bienvenue au pays ! Le stand des produits régionaux de Haute Garonne propose entre autres les saveurs locales sous forme gastronomique ou en parfum. Les Américains ont aimé !

Le stand UNICEF lui s’attache à récolter des dons et à sensibiliser les enfants aux actions du Fonds des Nations unies pour l’enfance.  Sous forme de quizz, les enfants venus des centres aérés de la ville, après s’être amusés au stand basket ou avoir fervemment encouragé les équipes pendant les matchs, en apprenaient davantage sur la malnutrition ou l’accès à l’eau potable par exemple.

En début de soirée, on retrouve tout le petit monde du village basket à la bodega venu se ravitailler. Pour peu qu’ils n’aient pas perdu leur gobelet éco-cup, symbole de l’engagement en faveur de l’environnement, ils se rafraichissent volontiers tout en dégustant la fameuse saucisse toulousaine. Les supporters belges, fidèles à leur titre de champions du monde en consommation de litres de bière, font tourner la buvette à plein régime, ce qui pose d’ailleurs un dilemme aux organisateurs. Selon un bénévole bien placé derrière le bar, la défaite de la Belgique face à la France en demi-finale serait mauvaise pour la Bodega. En effet, ce sont les plus gros consommateurs et les plus présents au village basket, ce qui leur a valu de gagner la sympathie de tous.

Vient alors la nuit tombée et avec elle la détente après une journée riche en émotions. Sans surprise, c’est au stand « les trésors de Louis » que s’agglutine tout le monde autour… d’un verre de vin ! Eric, le représentant passionné des petits producteurs de la région et qui s’est récemment trouvé un second souffle après une carrière de responsable dans une grande entreprise de téléphonie mobile allemande à côté de son activité d’arbitre en Pro B,  la joue traditionnelle : saucissons et fromages pour accompagner les diverses cuvées. Blanc, rosé, rouge. Il y en a pour tout le monde. Et samedi soir après la victoire de l’équipe de France, c’est l’effervescence. La qualification en finale s’arrose et de quelle manière ! Les Belges fairplays se joignent à la fête. La soirée, elle, se termine très tard dans la nuit. Décidément, tout le monde est de la même grande famille…

LOC