FRA/AUS – La France en demie pour une revanche face à la Belgique
TOULOUSE (FIBA Championnat du monde féminin -17 ans) - La France, qui termina deuxième de son groupe après un parcours à deux vitesses (deux défaites puis trois victoires consécutives) se mesuraient à la grande équipe d'Australie. En effet, pour la France, l'enjeu était de museler l'intenable ...
TOULOUSE (FIBA Championnat du monde féminin -17 ans) - La France, qui termina deuxième de son groupe après un parcours à deux vitesses (deux défaites puis trois victoires consécutives) se mesuraient à la grande équipe d'Australie. En effet, pour la France, l'enjeu était de museler l'intenable Tippett, véritable organisatrice du jeu australien. Victoire de la France 69-59
Soutenue par son public, venu en masse, les françaises sont partis très fort dans ce match, menant 6-2 et privant Tippett de ballon exploitable. Revenues dans la partie, les australiennes durcissent leur défense et mettent Roberts à la conclusion, pour prendre l'avantage (8-14) Non loin d'être abattues, les frenchies trouvent la faille dans les pénétrations, pour finalement passer devant, grâce à un panier derrière l'arc de Chevaugeon. (20-19). Cependant, les fautes pleuvent pour les françaises qui peinent à gérer Bunton et Tippett., qui commet cependant sa troisième faute après quinze minutes de jeu. Jusqu'à la mi temps, les deux équipes se rendront coups pour coups, mais c'est la France qui prendra deux petits points d'avance à la mi temps. (32-30)
Le troisième quart sera du même acabit, l'intensité physique en plus. Stievenard et Chevaugeon (11pts) profitent des errances de la défense australienne pour consolider l'écart, tantôt par des pénétrations, tantôt par des décalages vers Cordelie. (46-39). Maladroites dans les tirs à l'extérieurs, la France manque beaucoup trop d'occasions de prendre le large et laisse revenir la sélection de Lonergan. Galliou-Loko donnera de l'air à la France avant le dernier acte. (49-41)
La pression monte pour les australiennes et le duo Tippett-Robers, chacunes à quatre fautes. Epoupa, la meneuse de l'équipe de France maintient le tempo qui conserve son avance grâce à une bonne construction offensive et quelques tirs à la limite des 24 secondes. (58-49) Dans le money time, Mijovic à trois points puis Lavay permettent à l'Australie de se maintenir à flots et d'installer le doute du côté français. (62-59) Mais c'est transcandées par leur public que les françaises décrochent leur place dans le dernier carré, où elles seront opposées aux belges. 69-59
Réactions d'après match:
Phil Brown (coach de l’AIS - équivalent de l'INSEP en France) : Félicitations à la France. Elles ont très bien joué. Les joueuses numéro 6 et 7 ont très bien dirigé et organisé le jeu. La France a été capable de se créer plus d’opportunités que l’Australie. Nous avons perdu trop de ballons et nous avons pêché dans les rebonds.
Arnaud Gupillotte (Coach français) : L’Australie est l’une des plus grandes nations de basket féminin. Je suis un des premiers fans du basket australien après le basket français (rires). Elle a la capacité de former des joueuses avec des qualités techniques, physiques et intellectuelles remarquables. Un quart de finale c’est du basket mais aussi du cœur et du courage. On a opposé du cœur à leur technique. C’était très difficile pour nous. On monte crescendo. On a eu un début de championnat mais c’est un mal pour un bien. Nous abordons les matchs de manière plus sereine. Cela fait trois matchs qu’on joue les quarts puisqu’on risquait l’élimination à chaque fois. Je suis très fier d’elles. Il ya un dicton : plus c’est dur, plus c’est bon. Depuis le début de la campagne, il nous suit.
Sara CHEVAUGEON (Joueuse française): On sait qu’on risquait l’élimination, on voulait chercher ce match. On monte en puissance. Je pense que personne ne peut plus nous arrêter (rires). Demain on va chercher la finale, on a une revanche contre la Belgique. On n’est pas fatiguées.
J’ai vécu deux ans en Australie, ça m’a fait chaud au cœur de jouer contre l’Australie.
Peter Lonergan (Coach australien): Je voudrais donner le crédit de cette victoire à mon collègue et à sa formidable équipe. La performance de ce soir en dit beaucoup sur la qualité du coach et de son équipe. elles sont très résistantes et énergiques. C'était une bataille et nous savions que ce serait ainsi. On a manqué trop de tirs. On a assisté à une très belle partie de basket ce soir devant un public de supporters passionnés.
LOC