Le séminaire des officiels de la BCL s'appuie sur les enseignements de la Coupe du monde FIBA

ANTALYA (Turkiye) - Alors que la Basketball Champions League entre dans sa 8ème saison, elle a déjà mis en place certains processus visant à développer en permanence le niveau de la compétition. L'un des plus importants est certainement le séminaire annuel des officiels de la BCL, qui a lieu au début de chaque saison.

L'accent mis sur le développement continu a été encore plus prononcé lors de l'édition 2023 du séminaire, qui s'est tenu juste après la Coupe du monde FIBA. Les 57 arbitres qui officieront lors des matchs de la 8e saison de la BCL se sont réunis à Antalya, à l'occasion des tournois du tour de qualification de la BCL qui ont eu lieu dans la ville turque.

Les huit instructeurs d'arbitres de la BCL et le responsable des arbitres de FIBA Europe, Davorin Nakic, ont mis les arbitres à l'épreuve par le biais d'une variété d'ateliers pendant la semaine des tours de qualification.

La combinaison du séminaire et de l'arbitrage de matchs réels s'est avérée extrêmement précieuse, même pour les arbitres chevronnés comme Gatis Salins, qui a arbitré la finale de la Coupe du monde entre l'Allemagne et la Serbie le 10 septembre.

"La Coupe du monde FIBA a été une bonne expérience, j'ai gagné en confiance et je vais essayer de transférer cela dans la saison de la BCL parce qu'une nouvelle saison recommence à zéro et nos actions et performances ne sont jugées que par le prochain match", a déclaré l'arbitre letton.

Gatis Salins a  officié lors de la finale de la Coupe du monde FIBA 2023 

"Nous ne regardons pas en arrière, nous regardons en avant et nous essayons de nous améliorer au prochain match".

"Le séminaire est une bonne occasion de rencontrer tous les collègues, de se réunir et d'apprendre de nouvelles choses, et de rafraîchir certaines choses que nous connaissons et que nous devons appliquer au cours de la nouvelle saison.

"Le fait de le combiner avec les tournois de qualification est une bonne occasion de bien se préparer.

Manuel Mazzoni, qui était également présent à la Coupe du monde FIBA, est d'accord : "Participer à la Coupe du monde et représenter la BCL là-bas est un grand honneur. C'est une expérience différente, car il s'agit d'un tournoi de trois semaines, et vous devez donc déployer tous vos efforts sur une courte période. La saison de BCL dure sept mois, c'est comme une longue course. C'est comme comparer un 100 mètres à un marathon. Il faut être constant tout au long de la saison, match après match. C'est un défi différent", a déclaré l'arbitre italien.

"Je pense que [l'organisation du séminaire en même temps que les tournois de qualifications] est parfaite parce qu'on peut l'appliquer concrètement. Vous entendez ce que les instructeurs vous disent le matin, puis vous allez sur le terrain l'après-midi et vous êtes en mesure de l'appliquer et vous avez un retour immédiat sur la façon dont vous l'avez appliqué.

"De plus, tous les collègues regardent depuis la tribune, c'est donc comme si vous aviez les pensées de.... 54 personnes au lieu de se contenter des opinions des instructeurs".

 

Mazzoni est peut-être encore plus habitué que la plupart des arbitres à écouter toutes sortes d'opinions, car il s'est efforcé d'offrir une fenêtre sur le travail des arbitres et d'informer les supporters, par le biais d'initiatives telles que l'utilisation d'un micro pendant les matches de la BCL.

"Je pense que c'est bien [que les supporters puissent entendre ce que dit l'arbitre] pour comprendre notre travail. De l'extérieur, à part les entraîneurs et les joueurs, personne ne peut vraiment comprendre ce que nous faisons. Ils nous regardent et pensent que nous nous contentons de signaler ou de ne pas signaler une situation dans le match", a déclaré Mazzoni.

"Mais le fait d'être équipé d'un micro a permis à tout le monde de comprendre que nous sommes dans le jeu avec notre voix, notre présence sur le terrain et notre langage corporel.

Les deux arbitres expérimentés se sont rejoints lorsqu'on leur a demandé quel type de conseil ils offriraient aux trois nouveaux arbitres qui rejoignent l'équipe de la BCL cette saison.

"Le meilleur conseil est simple : travailler dur et appliquer les principes fondamentaux. Rien n'arrivera très vite, il faut progresser pas à pas. Le processus n'est pas un sprint, c'est un marathon, mais vous devez continuer à travailler", a déclaré Salins.

"Ce qu'il faut retenir, c'est que rien n'est donné, qu'il faut gagner sa place tous les jours. Il faut travailler dur chaque jour et ne pas se déconcentrer, ne serait-ce qu'une minute.

Mazzoni est d'accord : "Il faut simplement écouter les instructeurs, suivre les conseils de l'arbitre en chef et continuer à faire ce qu'ils ont fait pour arriver jusqu'ici", a-t-il déclaré.

"S'ils sont arrivés jusqu'à la BCL, c'est qu'ils ont fait du très bon travail et qu'ils doivent continuer à le faire."