FIBA Basketball

    Là où nous nous sommes arrêtés : JDA Dijon

    La saison 2019-20 de la BCL reprend le 16 septembre avec les matchs d'appui des huitièmes de finale. Petit rafraîchissement de mémoire sur le parcours de la JDA Dijon.

    DIJON (France) - Vous savez que la saison 2019-20 de la Basketball Champions League reprend le 16 septembre, mais cela fait si longtemps que le jeu a été suspendu que vous vous souvenez à peine des événements qui ont précédé la compétition ? Ne vous inquiétez pas, on s'occupe de vous !

    La JDA Dijon affrontera Nijni Novgorod lors du match d'appui des huitièmes de finale mercredi. Le vainqueur se qualifiera pour le Final Eight d'Athènes - voici tout ce dont vous avez besoin pour vous rafraîchir la mémoire sur la façon dont l'équipe française en est arrivée là :

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    À quoi ressemblait le jeu de Dijon avant la pause ?

    L'une des caractéristiques de Dijon était sa remarquable capacité à partager les responsabilités offensives, puisque six joueurs avaient une moyenne à deux chiffres au scoring, même s'il est vrai que le rythme de l'attaque était largement dicté par la performance de David Holston.

     

    Le meneur de jeu américain a marqué en moyenne 11,8 points et 7 passes par match, tandis que Rasheed Sulaimon a mené l'équipe au scoring avec 13,4 points à 47 % aux tirs à trois-points.

     

    L'approche "démocratique" de Dijon se reflète également dans le nombre de paniers après passes décisives qu'ils ont marqués, puisque leur taux de passes était de 19,9, le quatrième plus élevé de la ligue.

     

    Cette approche n'a cependant pas fonctionné aussi bien en ce qui concerne les rebonds, car aucun joueur n'a tourné à plus de 5 rebonds par match. En conséquence, l'équipe française se trouve en queue de peloton (des 32 équipes) avec seulement 30,1 rebonds par match en moyenne, alors qu'elle a également le taux de rebond offensif le plus faible, avec seulement 23 %.

     

    Le pourcentage effectif aux tirs de Dijon, 55,6 %, est excellent, le quatrième meilleur des 16 équipes qui ont participé aux play-offs, et leur taux de réussite offensive de 109,4 points pour 100 possessions est le neuvième plus élevé parmi le même groupe d'équipes. Il convient de préciser que ces chiffres n'incluent pas les statistiques des équipes en huitième de finale.

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    Qu'est-ce que Dijon a réalisé jusqu'en mars ?

    *Dijon a remporté la Leaders Cup en février après avoir battu l'ASVEL 77-69 en finale, avec Rasheed Sulaimon comme MVP.

    Saison régulière
    Dijon a terminé à la deuxième place du groupe D sur un bilan de 9-5, après avoir mené le groupe pendant une grande partie de la saison. Leurs plus larges victoires ont été un succès de 33 points à Istanbul, 98-65, contre Besiktas et une nouvelle victoire 88-47 contre l'équipe turque, au match retour en France. Leur plus lourde défaite a été infligée par Casademont Zaragoza, futur vainqueur du groupe, 105-73 à domicile.

    Huitièmes de finale
    Dijon s'est imposé 88-73 dans le premier match contre Nizhny. Ils ont passé une remarquable soirée aux tirs, tournant à 27 sur 38 (71%) à deux-points, avec 21 points et 6 passes de David Holston en tête. L'équipe française s'est inclinée 88-79 dans le deuxième match, malgré les 18 points de Richard Solomon, et a été battue 36 à 20.

     
    Qu'est-ce qui ne changera pas ? Quoi de neuf ?

    Le style de jeu de Dijon ne devrait pas subir de changements significatifs cette saison, puisque le mandat de l'entraîneur Laurent Legname entre dans sa sixième année ; le tandem de meneurs de jeu Holston et Julien reste inchangé. L'intérieur Alexandre Chassang, qui était un point de fixation de la peinture la saison dernière, est également de retour pour une troisième campagne au club.

    Le départ d'éléments clés comme Rasheed Sulaimon, Richard Solomon et Lamont Ulmer est bien sûr notable, surtout en début de saison, mais Dijon s'attend à ce que les nouveaux venus Hans Vanwijn et Chase Simon soient de dignes remplaçants.