La prochaine étape - Focus sur RASTA Vechta

VECHTA (Allemagne) - Avec un nom comme RASTA Vechta, il est assez clair que nos nouveaux venus d'Allemagne en Basketball Champions League sont prêts à faire les choses différemment. Un club portant le nom de Bob Marley allait toujours attirer l'attention, mais lorsqu'ils ont terminé 4ème de la BBL allemande l'année dernière, dans la saison suivant leur accession, les hommes de Vechta ont attiré l'attention pour toutes les bonnes raisons. Après plus de la moitié de la saison régulière en BCL, RASTA Vechta est à égalité avec trois équipes pour la 3e place dans le Groupe B, avec une chance réelle de faire les Play-Offs pour la première saison européenne de leur histoire.

Nous avons parlé à l'entraîneur Pedro Calles de la façon dont ils font les choses à Vechta et de son propre parcours pour mener l'une des plus grandes surprises du basket européen.

À 36 ans, vous êtes non seulement le plus jeune entraîneur en BCL cette saison, mais aussi le plus jeune des trois saisons précédentes. Quelle est l'histoire de votre carrière d'entraîneur qui a débuté à un si jeune âge ?

" J'ai joué au basket depuis l'âge de 6 ans, mais à 18 ans, il était temps que je décide si je voulais continuer à jouer au basket ou aller à l'université et obtenir un diplôme. Cette décision était en partie due au fait que je n'étais pas sûr d'être assez bon pour faire une carrière de joueur, mais même à ce stade, j'avais en tête de m'impliquer dans le basket sur la ligne de touche plutôt que sur le terrain. J'ai donc décidé de passer un diplôme en sciences du sport à Granada. A 23 ans, il était clair que je voulais devenir entraîneur."

Il est non seulement inhabituel d'être entraîneur en Europe à un si jeune âge, mais il est aussi inhabituel pour un entraîneur en Europe (ou dans n'importe quel pays d'ailleurs) de devenir un entraîneur à succès sans avoir un passé de joueur professionnel. Pour l'entraîneur Calles, cependant, il n'y a jamais eu de doute dans son esprit que le basket professionnel était la voie qu'il allait suivre.

" Enseigner le basket est ma passion au départ, mais encore plus dans le sport professionnel. J'ai toujours aimé repousser les limites et améliorer les standards. Le jeu professionnel me convenait mieux parce qu'il me permet d'être plus exigeant avec ce que je peux attendre des joueurs et du programme".

Un entraîneur espagnol qui commence son voyage en Allemagne en tant qu'entraîneur est certainement une voie peu commune. Qu'est-ce qui vous a amené en Allemagne ?

"En 2011, j'ai fini comme entraîneur de l'Extremadura en LEB Silver, la 3e division espagnole, mais j'avais en fait commencé ma carrière comme préparateur physique (S&C). En été 2012, Stefan Koch, l'entraîneur des Artland Dragons, cherchait un préparateur physique. J'ai donc commencé en tant que tel. C'est alors que l'année suivante, Tyrone McCoy a été promu entraîneur et il m'a fait prendre plus de responsabilités avec la vidéo, le scountin, les exercices et le travail de développement des joueurs".
"

Nous sommes une petite ville et nous savons que ce club est très important pour la ville, donc nous avons besoin d'une culture dans l'équipe et le club qui nous permet de maintenir cette relation forte.

Alors qu'il est normal de lire que les entraîneurs NBA commencent leur carrière dans la salle de vidéo, en Europe, ce parcours est moins courant en Europe. Les assistants coaches remplissent régulièrement des rôles variés car les clubs n'ont souvent pas le budget nécessaire pour que les entraîneurs se spécialisent dans un seul domaine. De la prépa physique à la vidéo, en passant par le scouting et les entraînements de développement des joueurs, Calles a disposé d'un large éventail d'expériences en matière d'entraînement. Dans son cas, cela a clairement été un avantage plus qu'un obstacle à son développement.

"Au cours des 10 à 15 années où j'ai travaillé comme entraîneur de basket, je dois dire que la vidéo m'a énormément aidé, tout comme le travail que j'ai fait sur le terrain pour les entraînements. En tant qu'entraîneur, j'ai toujours senti que je voulais voir la situation dans son ensemble et que j'avais besoin d'apprendre de chaque aspect pour m'améliorer. "

Comment s'est fait le passage de Artland Dragons à RASTA Vechta ?

"En 2015, Artland Dragons est tombé en 3ème division pour diverses raisons. Vechta est une ville très proche de Quakenbrück où Artland Dragons est basé. A cette époque, ils (RASTA) étaient en Pro A (la 2ème division en Allemagne) et ils ont engagé Andreas Wagner comme nouvel entraîneur, c'est lui qui m'a amené au Rasta Vechta comme assistant coach".

Passer d'assistant-coach en 2015 à entraîneur en chef en 2018 serait considéré par beaucoup dans les cercles d'entraîneurs comme une ascension rapide. Qu'est-ce qui a permis à votre carrière de se décoller si rapidement ?

"Tout dans mon développement a commencé avec, tout d'abord, le travail acharné. Je travaillais tous les jours pour être le meilleur assistant de l'entraîneur, le meilleur entraîneur pour les joueurs et la meilleure personne pour l'organisation. À l'été 2018, le club m'a approché pour me parler de l'avenir et de mon rôle d'entraîneur en chef de l'organisation. J'ai d'abord parlé à ma famille et le moment était bien choisi."

Le moment semblait certainement être le bon. Lors de sa première saison comme entraîneur numéro 1, Calles a guidé RASTA Vechta vers une 4e place dans la BBL allemande. Ensuite, il a atteint les demi-finales des Play-Offs et a de nouveau terminé à la 4ème place. Calles a remporté le titre d'entraîneur de l'année en BBL. Même pour un club aussi audacieux que RASTA Vechta et un entraîneur aussi ambitieux que Pedro Calles, ce genre de résultat a clairement dépassé leurs objectifs les plus fous de pré-saison.

"Je ne pense pas que nos attentes les plus élevées étaient proches de ce que nous avons réalisé la saison dernière. Je pense que le mérite en revient avant tout à mon équipe et aux joueurs que nous avions la saison dernière. Ce qu'ils ont fait ensemble était quelque chose d'incroyable et cela restera longtemps dans la mémoire de beaucoup de gens à Vechta. Les seuls objectifs que nous nous sommes fixés ont été de mettre sur pied la meilleure équipe possible et d'établir la mentalité de la culture que nous avons construite".

Notre façon de jouer est très énergique et exigeante, elle nécessite un état d'esprit très fort.

Réussir rapidement est une expérience passionnante, mais elle apporte aussi de nouveaux défis. Non seulement RASTA doit maintenant relever le défi de maintenir une position dans la chasse aux Play-Off à l'échelle nationale, mais cette 4e place a également apporté la possibilité de jouer dans une compétition européenne (le BCL). Les exigences de jouer deux fois par semaine et de voyager à travers le continent étaient craintes par beaucoup en Allemagne comme une étape que le club n'était pas prêt à franchir. Pour Calles et Rasta Vechta, c'était un défi qu'ils pouvaient relever s'ils faisaient confiance à la culture du club.

Même après avoir atteint ce niveau (4ème place), lorsque le sujet de la compétition internationale (BCL) a été abordé, il n'était pas évident que nous pourrions le faire. Nous ne pouvons pas oublier d'où nous venons, il y a deux ans nous jouions en 2ème division en Allemagne et en une saison tout a changé. Cela signifie que nous avons dû changer légèrement en tant que club dans nos standards, pour répondre aux exigences supplémentaires, mais ce que nous ne changeons pas, c'est la culture et la philosophie du club.

Comment pouvez-vous décrire au mieux la culture et la philosophie que vous travaillez à construire au sein du club ?

"Notre culture consiste simplement à travailler pour nous améliorer chaque jour. Nous sommes une petite ville et nous savons que ce club est très important pour la ville. Nous avons donc besoin d'une culture dans l'équipe et le club qui nous permette de maintenir cette relation forte. Cela commence par la compréhension du fait qu'en tant que petit club, avec un petit budget, nous devons nous concentrer sur le développement des joueurs pour atteindre le niveau suivant. Il est très important que nous travaillions intelligemment pour trouver le bon tempérament chez les joueurs. La façon dont nous jouons est très énergique et exigeante, elle nécessite un état d'esprit très fort. "

La séquence dans la vidéo ci-dessous de la Journée 9 contre Pau-Lacq-Orthez, est un excellent exemple de ce style de jeu exigeant et énergique. La vidéo commence avec RASTA qui fait pression sur la balle tout terrain, puis dans le demi-terrain, ils se battent sur les écrans, se bousculent pour rester devant et harcèlent les Palois avec des mains actives. Phillip Herkenhoff (#14), 20 ans, a couvert l'écran porteur puis a sprinté pour récupérer et intercepter le ballon. Enfin, du côté de l'attaque, on voit le meneur de jeu de RASTA, Jordan Davis (#1) compléter la séquence en faisant une coupe dans le dos pour aller au panier.

Cette relation entre la construction d'un style de jeu qui correspond au profil de recrutement, et qui a aussi cette synergie avec les supporters, est clairement quelque chose que Calles considère comme un fondement essentiel du club.

"Depuis deux ans au Rasta, à cause de la façon dont nous jouons au basket, j'ai dû opter pour des joueurs mobiles qui peuvent couvrir beaucoup de terrain et courir des deux côtés. C'est aussi une question de budget, car quand on cherche la taille, les compétences et le tempérament, on cherche un joueur que je ne peux pas me permettre. Dans ce club, nous n'avons pas de directeur sportif et mon staff et moi devons nous occuper de l'avenir de l'équipe. En tant que club, il est vital que nous gardions un profil ciblé pour le type de joueurs que nous voulons avoir au club".

Pouvez-vous développer à propos de ce profil et parler du processus de recrutement ?

"Si vous commencez à envisager le recrutement en été, vous êtes déjà en retard. Ce que j'essaie de faire, c'est d'investir du temps dans le processus de recrutement tout au long de l'année. Nous nous concentrons sur les types de compétences dont nous avons besoin pour chaque poste et le type de joueurs dont nous avons besoin pour notre philosophie de jouer au basket".

Pour insister davantage sur ce point, coach Calles a parlé de la façon dont le profil des joueurs qu'ils sont capables de recruter façonne leurs schémas défensifs.

"Un exemple est sur le plan défensif. Si j'ai un intérieur mobile qui peut défendre le pick-and-roll par ses couvertures, dois-je apporter un protecteur plus traditionnel, ou dois-je apporter un autre homme pivot mobile pour que nous ayons un moyen solide de couvrir le pick-and-roll ?"

Kamari Murphy est parfait pour la défense tout-terrain de RASTA Vechta

Nous avons déjà vu dans le clip ci-dessus avec Phillip Herkenhoff (2,08m) couvrant le pick-and-roll, mais que ce soit Herkenhoff, Kamari Murphy, ou Michael Kessens au centre, nous pouvons voir que Calles et son équipe ont opté pour un joueur qui leur donne la possibilité de couvrir l'écran du ballon et de jouer une défense tout-terrain.

"Nous voulons un système qui est de jouer l'attaque en défense. Je crois que vous pouvez affecter le jeu plus par la défense et nous voulons que nos adversaires pensent à nous. C'est vrai que ça ouvre beaucoup d'espace, mais on veut jouer en défense en utilisant tout le terrain et pendant les 24 secondes pour dicter le jeu."

 

Comment décririez-vous le basket de RASTA Vechta en attaque ?

"Nous voulons jouer un style de jeu attrayant et efficace. Nous essayons toujours de jouer sur les points forts des joueurs. Si vous avez des oranges, vous devez prendre du jus d'orange, et si vous avez des pommes, vous devez prendre du jus de pomme."

En parlant de construire un système offensif, coach Calles a tenu à souligner l'équilibre entre le développement des joueurs, qui est une partie si importante de la culture du club, et la construction d'un style qui correspond à ce que les joueurs peuvent réellement faire.

"Je pense que c'est une grosse erreur quand vous voulez changer vos joueurs. On veut toujours développer et améliorer les joueurs, mais chaque joueur a quelque chose qu'il fait bien et il faut jouer de manière à maximiser ses forces et à minimiser ses faiblesses".

Cette philosophie a clairement été efficace. Jusqu'à présent cette saison, Vechta a marqué 114 points par 100 possessions, ce qui le classe au 4e rang dans la BCL.

Avec le roster de cette saison, à partir de quelles forces avez-vous commencé à bâtir votre système dès le début ?

"Je commence toujours à construire mon système à partir de joueurs qui comprennent le jeu. Pour moi, le QI est au-dessus des joueurs qui ont des compétences spécifiques. Si nous voulons jouer au basket en équipe, nous avons besoin de joueurs qui - dans le flow du jeu - sont capables de lire et de réagir. Après cela, le spacing est peut-être le concept le plus important dans notre jeu offensif".

Ce concept de construction autour du QI des joueurs afin d'atteindre un concept de basket d'équipe donne des résultats positifs. Vechta se classe également au 4e rang pour le pourcentage de passes décisives, 72 % de ses paniers dans le jeu provenant d'une passe décisive.

 

" Le spacing pour moi est un concept dynamique, ce n'est pas un concept statique. Si vous traitez le spacing comme un concept fixe - comme nous jouons au basketball de nos jours - cela ne vous donnera pas de bonnes options à chaque fois. Cela dit, je suis obsédé par les coins de notre spacing. Et les coins signifient les coins, ça ne veut pas dire à un mètre du coin."

En étudiant la vidéo sur la façon dont l'entraîneur Calles fait jouer cette équipe de RASTA, il est facile de trouver des exemples de l'obsession des corners. Pour chaque possession, vous verrez RASTA remplir les deux corners en transition et chercher à pousser les passes en avant vers le coin. C'est cependant assez courant dans toute la BCL. Mais pour RASTA, l'utilisation des corners va beaucoup plus loin que cela.

Regardez la vidéo ci-dessous et remarquez leur concept d'utiliser le joueur déjà en place dans le coin pour "Pin In" et poser un écran pour le joueur qui se replace. C'est un excellent exemple de spacing dynamique et non statique.

Les coupes en backdoor depuis le corner sont également un élément de base du régime RASTA à Vechta. Les hommes de coach Calles sont experts dans la recherche des deux coins et dans la recherche de ce moment de distraction pour couper derrière la vue d'un défenseur.

L'idée la plus unique de Calles et de RASTA Vechta est peut-être le concept d'attaquer le défenseur du coin de la zone forte en attaque lorsque l'adversaire tente de se replacer. Face au spacing de Vechta, les équipes essaient souvent de le nier en jouant plus haut que le coin défensif. Cette équipe de RASTA veut non seulement étirer le terrain en remplissant les deux coins, mais elle est aussi déterminée à forcer les équipes à respecter cet espace.

 

Pouvez-vous nous parler de votre équipe cette année et des joueurs autour desquels le système est construit ?

"Je n'aime pas parler des joueurs individuellement. Pour moi, il s'agit de l'équipe mais si nous parlons de QI, nous parlons aussi de leadership et notre capitaine Josh Young est un leader fantastique pour notre équipe".

Young connaît une saison qui défie le fait qu'il a été recruté par le RASTA Vechta après quatre saisons en Pro A allemande. 12,9 points, 3,7 passes et 43% de tirs de derrière l'arc, voilà le genre de chiffres auxquels on peut s'attendre de la part des plus grandes recrues du championnat.

Josh Young est devenu l'un des arrières les plus productifs de la BCL

Calles a également tenu à souligner que Young est loin d'être le seul joueur de l'équipe à avoir franchi le cap de l'échelon inférieur.

"Tous les joueurs que j'ai amenés cette saison venaient de la deuxième division du pays où ils jouaient. Max DiLeo est également un autre joueur que nous avons amené à notre club depuis la Pro A. C'est l'un des gars dont les données et les statistiques ne nous disent pas grand-chose sur ce qu'il apporte. Sa mentalité est l'une des raisons pour lesquelles il est toujours parmi les leaders pour les déviations et les sauvetages. La vidéo, l'alchimie et les impressions nous en disent beaucoup sur lui."

 

Steve Vasturia est arrivé à Vechta en provenance de la LEB Gold espagnole après que son année de rookie à Berlin n'ait pas été fructueuse et Ishmail Wainwright a été une autre trouvaille des Falcons de Nurnberg dans la Pro A allemande. Même Trevis Simpson - qui est venu au club pour apporter une certaine expérience de la compétition continentale - est arrivé à Vechta en provenance de la 2ème division italienne.

"Il (Simpson) était l'un des gars avec de l'expérience dans une compétition continentale. Il a joué avec son club finlandais (Kataja Basket) dans la FIBA Europe Cup il y a plusieurs années. Pour moi, il était important que nous recrutions un joueur qui connaisse les voyages et qui joue deux matchs par semaine."

Simpson, bien sûr, a attiré l'attention dès la première fois qu'il a mis le pied sur le parquet en BCL....

 

Serait-il juste de dire que Jordan Davis est l'un des joueurs qui ne font pas partie de votre profil de recrutement habituel ?

" Avec Jordan Davis, je dois dire qu'il est un joueur complètement différent de ce que nous avons eu à son poste auparavant. Il a fait une grande différence depuis qu'il est arrivé. C'est un joueur dominant avec le ballon dans ses mains, il peut créer en un-contre-un en allant au panier. Nous cherchons constamment à trouver des moyens dans le cadre du concept d'équipe pour lui donner les situations lui permettant de créer un avantage".

Davis est clairement dominant. La saison de rookie de l'arrière américain a légèrement ralenti à Manresa, mais depuis son arrivée à Vechta, il a accumulé un impressionnant total de 22 points, 4,3 rebonds et 2,7 passes. L'action présentée dans la vidéo ci-dessous est peut-être le meilleur exemple de la façon dont Calles a su adapter le talent de Davis au concept d'équipe RASTA. Les "Veer screens" (faux écrans) sont une caractéristique régulière dans le système de Calles (souvent employés pour créer une séparation sur la balle ou pour un écran à l'extérieur). Pour Davis dans le clip ci-dessous, tout ce que le Veer avait à faire était de vider un double espace sur le périmètre et son talent a fait le reste.

 

Aucune conversation sur RASTA Vechta ne pourrait être complète sans parler des fans du RASTA Dôme. Coach Calles avait déjà fait allusion à leur importance lorsqu'il avait parlé de la relation du club avec la ville.

"Je travaille dans ce club depuis que nous sommes passés de la Pro A à la BBL, mais aussi lorsque nous sommes passés de la BBL à la Pro A. Ils n'ont jamais tourné le dos à l'équipe. J'ai beaucoup de respect pour ces fans parce que peu importe les résultats, ils soutiennent et respectent l'équipe."

L'ambiance dans le RASTA Dôme a été très forte dès le premier match contre Anwil Wloclawek, mais Calles a tenu à souligner que malgré tout le bruit qu'ils font, les fans de Vechta créent également un environnement respectueux.

"Je dois dire que l'atmosphère qu'ils créent dans notre RASTA Dôme est différente de tout ce que nous vivons ailleurs. Ils sont solidaires mais aussi respectueux des autres équipes et je pense que c'est la meilleure façon de soutenir l'équipe dans le sport moderne et professionnel".

La prochaine étape de RASTA Vechta sera la visite cruciale de l'Hapoel Jérusalem en Allemagne. C'est le genre de rencontre dont les supporters de Vechta auraient pu rêver en 2018. Les voici maintenant, non seulement en train de jouer contre des clubs comme l'Hapoel Jerusalem, mais aussi avec la confiance qui pourrait les voir remporter une nouvelle victoire de prestige dans leur course aux Play-offs.