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    Guo pense déjà à la Coupe du Monde 2019

    BEIJING (FIBA Basketball World Cup 2019) - L'arrière de la Chine Guo Ailun a un énorme regret dans sa carrière de basketteur professionnel : celui de ne pas avoir participé à la Coupe du Monde...

    BEIJING (FIBA Basketball World Cup 2019) - L'arrière de la Chine Guo Ailun a un énorme regret dans sa carrière de basketteur professionnel : celui de ne pas avoir participé à la Coupe du Monde en Espagne il y a deux ans.

    Quatre années après avoir pris part à la compétition disputée en Turquie, où Guo et ses coéquipiers n'avaient dû leur qualification pour les huitièmes de finale qu'à une meilleure différence de points que le Sénégal et le Porto Rico, les joueurs d'Extrême-Orient avaient été contraints de suivre le tournoi en Espagne depuis chez eux.

    Ils avaient en effet largement manqué leur qualification pour l'événement, battus en quart de finale du Championnat d'Asie 2013 par le Taipei chinois.

    En tant qu'hôte de l'édition 2019, la Chine est assurée de prendre part à la prochaine Coupe du Monde. Et Guo a bien l'intention d'y démontrer toutes les qualités qui lui ont valu de figurer dans le "5 majeur" du Championnat d'Asie 2015.

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    "Nous ne sommes pas parvenus à nous qualifier en 2014," concède Guo. "Je le regrette vraiment, parce que c'est un événement unique. C'est le plus haut niveau de compétition internationale et pour moi, en plus d'être une expérience rare, cela sera particulièrement spécial d'y jouer (en 2019).

    "J'espère m'améliorer encore d'ici-là, il faut que je joue beaucoup de matches au cours des 1000 prochains jours. Je vais me concenter sur chacun d'entre eux et engranger un peu plus d'expérience à chaque fois."

    Quand il repense aux JO de Rio, où la Chine n'a pas réussi à gagner la moindre partie pour une deuxième Olympiade consécutive, Guo admet qu'il est impératif que la sélection nationale progresse.

    Guo en pleine action contre l'Australie à Rio

    "La Chine doit combler l'écart qui la sépare des nations dominantes avant le début de la Coupe du Monde," insiste Guo.

    La Chine a connu ses heures de gloire dans cette compétition par le passé. Personne n'a oublié la fin de match au suspense incroyable lors du dernier match de la phase de groupes au Japon (2006).

    Les Chinois, alors coachés par Jonas Kazlauskas, devaient absolument battre la Slovénie à Sapporo pour avancer dans le tournoi. Ils l'avaient fait, mais que de justesse.

    Uros Slokar avait donné l'avantage à la Slovénie à moins de cinq secondes du terme de la rencontre. La Chine, sans prendre de temps-mort, avait rapidement remonté le terrain suite à la remise en jeu et Wang Shipeng avait pu armer le tir à trois points de la victoire juste avant que la sirène finale ne retentisse.

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