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    Ça passe pour la Grèce de Giannis Antetokounmpo

    Giannis Antetokounmpo participera au second tour de la Coupe du Monde FIBA 2019. Sous son impulsion, la Grèce est venue à bout 103-97 de la Nouvelle-Zélande à l'occasion du dernier match du Groupe F, à Nan

    NANJING (China) - Giannis Antetokounmpo participera au second tour de la Coupe du Monde FIBA 2019. Sous son impulsion, la Grèce est venue à bout 103-97 de la Nouvelle-Zélande à l'occasion du dernier match du Groupe F, à Nanjing.

    La Grèce a bien débuté la rencontre, menant de neuf points à l'issue du premier quart-temps grâce aux 11 points d'Antetokounmpo. Mais les Néo-Zélandais n'allaient pas pour autant lâcher l'affaire. Gênés par les problèmes de fautes de l'intérieur Isaac Fotu, les Tall Blacks s'en sont remis à la main chaude de du meneur Corey Webster, auteur de 21 points en première mi-temps, permettant aux siens d'atteindre la pause sur le score de 51-44 pour la Grèce.

    Les protégés du coach Paul Henare n'ont jamais abandonné, mais ils ne sont pas parvenus à effacer l'écart. Même avec des tirs primés en fin de partie, les Tall Blacks n'ont pas réussi à recoller au score et au moment où la sirène finale a retenti, ce sont Antetokounmpo et ses coéquipiers qui ont levé les bras au ciel.

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    Le tournant :
    La Nouvelle-Zélande a été pour la dernière fois dangereuse suite au tir à trois points inscrit par son intérieur Rob Loe à 5:11 de la fin, faisant passer le score à 82-77 en faveur de la Grèce. Ce panier a eu le don de réveiller les Grecs. Grâce aux efforts combinés de Nick Calathes, Kostas Sloukas et des deux frères Antetokounmpo, la Grèce a pu maintenir son avance et repartir avec la qualification pour le second tour, dans le Groupe K, aux côtés des USA et de la République tchèque.

    TCL Player of the Game : La nomination de Giannis Antetokounmpo comme 'TCL Player of the Game' ne surprendra personne : en 30 minutes de jeu, il a cumulé 24 points, 10 rebonds, 6 assists et 2 ballons récupérés, avec notamment un 6-sur-10 aux tirs. Une performance digne de son statut de MVP de la NBA.

    Le chiffre : La Nouvelle-Zélande est réputée pour son jeu physique, mais cette combativité lui a joué un mauvais tour, puisque ses 32 fautes ont offert 37 lancers francs à la Grèce. Les joueurs du coach Thanasis Skourtopoulos ont fait payé les Tall Blacks en transformant 73 % d'entre eux. La Nouvelle-Zélande n'a réussi qu'un 15-sur-25 dans cet exercice.

    À retenir : La Grèce se devait de remporter cette victoire pour exorciser ses démons de la défaite contre le Brésil et pour continuer son chemin dans cette Coupe du Monde FIBA. Giannis avait également besoin de réaliser un gros match et c'est précisément ce qu'il a fait. Pour les fans de la Grèce, c'est plutôt bon signe au moment d'aborder le second tour, avec des adversaires encore plus forts.

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    Ils ont dit : "Nous avons eu de la peine dans le 3e quart-temps et nous avons perdu trop de ballons. Je ne me suis pas encore penché sur les matchs de classement, car nous étions concentrés sur cette rencontre. C'est un résultat décevant." - Rob Loe, intérieur de la Nouvelle-Zélande 

    "C'était un match très difficile. Nous nous réjouissions de le disputer, mais nous avons mal débuté. La Grèce a énormément de talent. Nous allons faire en sorte de finir le tournoi sur une note positive." - Paul Henare, coach de la Nouvelle-Zélande 

    "Cela a été un match délicat pour nous, car nous avions perdu le précédent contre le Brésil. Nous devions impérativement gagner. La Nouvelle-Zélande a une équipe très dangereuse, comme vous avez pu le voir. Nous devions rester concentrés pendant 40 minutes, nous nous sommes battus et nous avons réussi à contrôler les rebonds." - Thanasis Skourtopoulos, coach de la Grèce

    "C'était évidemment un bon match pour nous. Les Néo-Zélandais sont forts. Ils courent, ils tirent beaucoup à trois points. Nous avons bien défendu. Nous sommes heureux d'avancer au tour suivant. Il [Corey Webster] a été incroyable. En fait les deux frères l'ont été. Nous avons fait parler notre expérience, mais ces deux gars nous ont vraiment posé des problèmes." - Nick Calathes, meneur de la Grèce

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