La Turquie espère profiter des progrès de Cedi Osman
ISTANBUL (FIBA Basketball World Cup) - Cedi Osman est de retour en Turquie et il est impatient d’aider son équipe nationale à se relancer dans la course à une place pour la Coupe du Monde FIBA 2019...
ISTANBUL (FIBA Basketball World Cup) - Cedi Osman est de retour en Turquie et il est impatient d’aider son équipe nationale à se relancer dans la course à une place pour la Coupe du Monde FIBA 2019 en Chine.
Il sera l’un des leaders de la sélection turque - à créditer d’un bilan de deux victoires et deux défaites au cours des quatre premiers matches des Éliminatoires - qui accueillera l’Ukraine et la Suède ces prochains jours.
Tout juste sorti de sa saison rookie avec les Cleveland Cavaliers, Osman a eu la chance de côtoyer au quotidien la superstar LeBron James, un des meilleurs joueurs de tous les temps.
We like that feeling... 💥 #striveforgreatness🚀 #TheFirstCedi pic.twitter.com/1vVsEfr7Cp
— Cedi Osman (@cediosman) April 26, 2018
"C’est un type incroyable, très respectueux, un travailleur acharné," dit Osman. "C’est un vrai professionnel et il prend grand soin de son corps. Il a 33 ans, mais il a le corps d’un jeune homme de 20 ans. Il arrive toujours tôt aux entraînements et en repart tard, il se soigne bien et il fait tout pour rester en forme. J’admire sa passion du travail et son abnégation à l’entraînement."
Même si Osman ne fera probablement jamais autant de vagues en NBA que LeBron James, l’ailier turc de 23 ans est pour sûr devenu une star dans son pays. Tous les fans l’apprécient, lui qui a porté son équipe sur ses épaules l’été passé à Istanbul dans le cadre du FIBA EuroBasket 2017.
"Le FIBA EuroBasket 2017 était très important pour moi," indique-t-il. "Je savais que je devais bien y jouer avant de débuter ma carrière NBA. J’étais concentré sur le succès de l’équipe, car nous avions vraiment une jeune formation.
"J’ai beaucoup aimé disputé cet EuroBasket 2017. Bobby Dixon (aussi connu sous le nom d’Ali Muhammed) n’était pas là cette fois et son absence avait pesé, parce que nous avions l’habitude de l’avoir dans l’équipe. Nous avions quoi qu’il en soit une super ambiance dans la sélection. La plupart d’entre nous s’étaient déjà côtoyés à plusieurs reprises. J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer pour mon équipe et à acquérir de l’expérience avant le début de mon aventure en NBA."
“NOUS DEVENONS VRAIMENT UNE ÉQUIPE DIFFÉRENTE ET MEILLEURE QUAND NOUS ÉVOLUONS CHEZ NOUS, DEVANT NOS FANS. NOTRE BASKETBALL CHANGE COMPLÈTEMENT QUAND NOUS NE FAISONS PLUS QU’UN ET QUE NOUS COMMUNIONS AVEC EUX CHEZ NOUS.”
Osman reconnaît que la Turquie a pleinement profité de l’avantage d’évoluer à domicile l’été dernier, un élément qui pourrait s’avérer déterminant pour les matches des Éliminatoires à venir, contre l’Ukraine (28 juin) et la Suède (1er juillet) à Ankara.
"Je le dis toujours," lance Osman. "Nous jouons mieux devant nos fans. Les Turcs nous soutiennent toujours beaucoup. Peu importe où nous jouons, ils sont là. Ils sont partout derrière nous.
"Mais nous devenons vraiment une équipe différente et meilleure quand nous évoluons chez nous, devant nos fans. Notre basketball change complètement quand nous ne faisons plus qu’un et que nous communions avec eux chez nous. C'est pour cette raison que je suis à chaque fois transcendé quand je joue à domicile. Ces deux matches seront pareils. Je suis impatient d'y être."
Osman avait réussi un 4-sur-8 à 3 points contre la Lettonie au FIBA EuroBasket 2017
Osman était déjà un excellent joueur quand il a quitté l'Europe pour la NBA. Il était plein de confiance, à juste titre d'ailleurs. Il avait terminé l'EuroBasket avec des moyennes de 16.0 points, 5.0 rebonds et 3.8 assists par match contre le gratin du continent.
Il devrait avoir un impact encore plus important cette fois, dans l'enchaînement d'une solide première saison avec les Cavs.
#WhateverItTakes @CediOsman'ın 2018'de attığı en iyi 2 sayılık basketler! pic.twitter.com/uA6Ym4jWrc
— NBA Türkiye (@NBATurkiye) June 17, 2018
"Cela a été une formidable expérience pour moi de faire partie de cette équipe championne de la Conférence Est et qui est allée en finale NBA, même si je n'ai pas beaucoup joué," ajoute-t-il. "J'aurais acquis de l'expérience dans n'importe quelle équipe, même si celle-ci n'avait pas atteint les play-offs, mais cette première saison NBA a dépassé mes attentes."
Osman a passé en moyenne 11.0 minutes par match sur le terrain durant la saison régulière, jouant parfois plus durant certaines phases de la saison.
"CONCERNANT LES MATCHES DES ÉLIMINATOIRES PERDUS, CELUI CONTRE LA SUÈDE M'A SURPRIS. MAIS TOUTE ÉQUIPE PEUT CONNAÎTRE UN MAUVAIS JOUR, ET C'ÉTAIT LE CAS POUR NOUS CE JOUR-LÀ."
"Je n'aurais jamais imaginé bénéficier d'autant de temps de jeu dans une équipe aussi forte, avec tant de très bons joueurs, au cours de ma première année," avoue-t-il. "Je peux affirmer que cette année m'a permis de beaucoup progresser, comme personne et comme joueur."
La Turquie compte bien profiter de ses progrès à la fin de semaine pour venger les défaites concédées en Suède le 23 février (59-58) et en Lettonie trois jours plus tard (79-70).
Les Turcs (2-2) abordent cette troisième fenêtre qualificative au second rang du Groupe B, derrière l'Ukraine (3-1), mais devant la Lettonie (2-2) et la Suède (1-3).
"Concernant les matches des Éliminatoires perdus, celui contre la Suède m'a surpris," lâche-t-il. "Mais toute équipe peut connaître un mauvais jour, et c'était le cas pour nous ce jour-là. Je pense que nous avons malgré tout un avantage pour les deux derniers matches et nous voudrons les gagner les deux."
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