ARG – Pinto : « Le basketball féminin monte en flèche Argentine »

Toulouse (Championnat du Monde Féminin FIBA 2010 U17) – Le sélectionneur Eduardo Pinto est une vraie légende en Argentine. Durant les 19 dernières années, il a travaillé avec les équipes nationales féminines dans toutes les catégories.

L’année dernière, il a mené les U19 aux championnats du monde en Thailande et était en charge de l’équipe sénior en lice lors du mondial 2006 au Brésil ; et encore lors des Jeux Olympiques de Pékin, deux ans plus tard.

Ces dernières années, les équipes féminines argentines n’ont pas été autant couronnées de succès que leurs homologues masculins, mais Pinto observe une pente ascendante dans l’organisation du basket féminin dans son pays et est ambitieux pour ce premier mondial U17.

Fiba.com l’a rencontré en marge du match contre la Belgique.
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FIBA : Vous avez eu un match difficile face à la Chine hier. Qu’en avez-vous tiré comme leçon ?
Pinto : Le match d’hier s’est joué sur le rebond et sur le fait que notre intérieure Diane Cabrera s’est fait sanctionner par trois fautes très tôt dans le match. Ces données ont modifié notre manière de jouer. Je ne ressors pas grand  chose de positif de ce match. Maintenant, nous devons nous concentrer sur les autres matchs et celui contre la Belgique sera crucial.

FIBA : c’est la première édition du championnat du monde féminin U17. Que pensez-vous de cette initiative ?
Pinto : Je pense que c’est une excellente opportunité pour les joueuses d’acquérir de l’expérience de jeu au meilleur niveau. Et pour la première fois, cela se produit  deux ans avant qu’elles en avaient traditionnellement la chance. Le plus important palier à franchir est celui entre le niveau U19 et séniors. Celui entre les catégories U17 et U19 n’est pas aussi extrême. Cela nous donne à nous, coachs, l’opportunité d’avoir de la continuité dans la progression.

FIBA : nous venons de voir les masculins U17 jouer à Hambourg. Les filles sont-elles plus matures au même âge ?
Pinto : Il n’y a pas l’ombre d’un doute. A cet âge, les filles ont un avantage indéniable, tant techniquement que mentalement. Et ce championnat du monde va leur permettre d’encore progresser à ce niveau énormément. Plus elles joueront de recontres internationales, le mieux elles se porteront ; c’est clair.

FIBA : les sélections jeunes sont-elles une étape incontournable pour la sélection sénior ?
Pinto : Oui, sur les douze joueuses que j’ai sélectionnées pour le championnat du Monde U19 en Thailande l’année dernière, six d’entre elles ont intégré la rotation de la sélection sénior, et deux ont joué avec nous cet été.

FIBA : quelles sont vos attentes pour ce championnat du monde ?
Pinto : D’abord, nous avons eu beaucoup de difficultés à nous qualifier. Nous avons battu le brésil de 20 points en barrage. Maintenant, nous voulons atteindre les demies. Ensuite, tout devient possible. Nous allons affronter les douze meilleures nations du monde, mais je pense que nous pouvons réussir quelque chose.

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