Profil d'équipe : Sous-estimer l'Égypte serait une erreur

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    Six éditions de l'AfroBasket Féminin se sont tenues depuis 2013, et l'Égypte a participé à chacune d'entre elles.

    L'histoire récente de l'Égypte ne peut être comprise sans examiner ses progrès au cours de la dernière décennie.

    De 2014 à 2022, l'Égypte est passée de la 14e à la 4e place du classement FIBA Afrique. Cette année, elle se rendra au tournoi africain en tant que n° 5.

    Depuis son retour en 2013 après plus d'une décennie d'absence, les Pharaonnes sont devenues des habituées de l'AfroBasket Féminin.

    Au fil du temps, elles ont connu des hauts et des bas, provoquant des bouleversements majeurs.

    Lors des éliminatoires en février 2025, Nadine Mohamed a obtenu la meilleure moyenne de l'équipe avec 18,8 points par match.

    Le fait le plus remarquable concernant l'Égypte est que, quel que soit le résultat du tournoi, elle n'a manqué qu'une seule fois les quarts de finale. Ce revers s'est produit il y a deux ans à Kigali, au Rwanda, où elle a terminé avec un bilan de 1 victoire pour 2 défaites, manquant la qualification pour les quarts de finale.

    Son meilleur résultat a été une sixième place obtenue lors de l'édition 2021 de l'AfroBasket féminin à Yaoundé, au Cameroun.

    Au cours des six dernières éditions de l'AfroBasket féminin, l'Égypte a accumulé un bilan de 15 victoires et 24 défaites.

    Elle reste l'une des équipes les plus imprévisibles du continent. Cependant, elle ne perd plus par de larges écarts contre des puissances telles que le Nigeria, le Sénégal et le Mali. Elle est capable de rivaliser. Depuis 2015, elle a battu deux fois l'Angola, double championne d'Afrique.

    Sous-estimer l'Égypte serait une erreur.

    Raneen Elgedawy a été une joueuse clé pour l'Égypte, avec une moyenne de 18,6 points et 9,8 rebonds en cinq rencontres des Éliminatoires de l'AfroBasket féminin 2025.

    L'Égypte compte également dans ses rangs certaines des joueuses les plus talentueuses du continent.

    Soraya Degheidy, qui pourrait manquer son premier AfroBasket Féminin depuis 2015, ainsi que Nadine Mohamed, Raneen Elgedawy, Menatalla Awad, Reem Moussa et Hagar Amer, se sont fait un nom dans toute l'Afrique. Elles ont sorti l'Égypte de l'anonymat pour en faire une équipe avec laquelle il faut compter.

    Cependant, un nouveau groupe de jeunes joueuses, dont la plupart ont joué au basket-ball universitaire aux États-Unis, fait son entrée dans la rotation égyptienne. Meral Abdelgawad, Jana Sallman et Jana El Alfy sont prêtes à jouer un rôle majeur lorsque l'Égypte affrontera ses adversaires du Groupe A, l'Angola et la Côte d'Ivoire. Ce sont deux équipes que l'Égypte connaît très bien.

    L'Égypte est une force dominante dans la Zone 5 de l'Afrique depuis des années.

    Cependant, elle s'est retrouvée en terrain inconnu au début de l'année lorsqu'elle a perdu contre l'Ouganda à domicile lors de la finale des éliminatoires de la Zone 5 au Caire, alors qu'elle avait battu les Gazelles lors de la phase de groupes.

    Néanmoins, l'Égypte a pu se qualifier pour l'AfroBasket Féminin, qui réunit 12 nations, grâce à une wild card de FIBA Afrique. Le tournoi se déroulera du 26 juillet au 3 août au Palais Treichville à Abidjan.

    Julian Martinez, un Espagnol qui a entraîné le Mozambique lors de l'AfroBasket Féminin 2019 et qui a occupé plusieurs postes dans des clubs à travers l'Afrique, est désormais aux commandes.

    Il a remplacé Amr Elmaraghy qui avait mené l'Égypte à un score de 4-1 lors des éliminatoires en février.

    FIBA

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