LUANDA (Angola) – Pour les Angolais, l’arrivée du FIBA AfroBasket sur leurs terres s’apparente à un retour aux sources du plus grand tournoi de basketball africain.
Les fans des Palancas Negras (Antilopes noires) ont toutes les raisons d’y croire, leur équipe étant la plus titrée de l’histoire du tournoi avec 11 trophées.
Quand le tournoi débutera à Luanda et Namibe, du 12 au 24 août, les supporters attendront du coach espagnol Josep Claros Canals et de ses joueurs qu’ils remportent l’épreuve et conservent le trophée en Angola.
L’équipe angolaise, tout comme ses fans, a soif de victoires. La dernière fois que les Palancas Negras ont soulevé le trophée, c’était en 2013. Un 12e titre apaiserait cette soif. L’Angola a connu une baisse de régime dans les tournois suivants : finaliste en 2015, puis éliminé en quarts de finale en 2017 et en 2021.
La grande question de cette édition est donc de savoir si l’Angola peut retrouver sa gloire perdue à domicile. Avec un bilan de 4 victoires et 2 défaites lors des qualifications, et compte tenu de leur potentiel, l’Angola a les moyens de viser le titre.
Classement mondial présenté par NIKE :
4e en Afrique, 36e mondial
Sur le parquet, les espoirs de l’Angola reposeront sur Childe Dundao, petit gabarit au grand cœur. Il a été le meilleur marqueur (18,5 points) et le meilleur passeur (7,5 passes décisives) des Palancas Negras pendant les qualifications.
L’Angola comptera aussi sur la puissance d’Aboubakar Gakou dans la raquette. L’ailier a tourné à 17,3 points et 5,2 rebonds de moyenne par match lors des qualifications. Sa capacité à tirer à mi-distance et à trois points pourrait être un atout précieux pour l’équipe.
Bruno Fernando du Real Madrid et Silvio de Souza, qui évolue en Israël, sont deux pivots appelés à jouer un rôle clé. Lors de la Coupe du Monde de basketball FIBA 2023, Fernando et De Souza ont inscrit respectivement 14 et 11,6 points par match, offrant ainsi davantage d’options offensives au coach Canals.
La taille, la vivacité, l’agilité et le sens athlétique de Jilson Bango enrichissent encore l’arsenal angolais. Sa capacité à marquer et à capter des rebonds pourrait faire la différence pour le pays hôte.
Mais si l’Angola dispose des armes pour aller loin, le Groupe C ne sera pas de tout repos, avec des adversaires coriaces comme le Soudan du Sud, la Guinée et la Libye, tous bien décidés à barrer la route des Palancas Negras.
FIBA