LUANDA (Angola) – Quel que soit le dénouement, cette édition restera comme l’une des plus compétitives de l’histoire.
Avec ses matchs serrés, ses marges réduites à un chiffre et son suspense permanent, l’AfroBasket 2025, à Luanda, a prouvé qu’aucune équipe ne pouvait décrocher le titre facilement.
Lorsque l’Angola, pays hôte, et le Mali se retrouveront pour disputer le trophée, 35 rencontres auront été jouées depuis le coup d’envoi de la compétition, le 12 août.
Alors, qui sera champion ? L’Angola ou le Mali ?
Voici tout ce qu’il faut savoir sur la finale de l’AfroBasket 2025.
Comment regarder
La grande finale est prévue le dimanche 24 août à 19h00 (GMT+1) au Pavilhao Multiusos do Kilamba, à Luanda.
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Angola - Mali : Face-à-face
L’Angola et le Mali ne se sont plus affrontés depuis le dernier titre angolais, en 2013 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Ce jour-là, l’Angola s’était largement imposé 82–36 en phase de groupes.
Avant ce rendez-vous en Côte d’Ivoire, l’Angola avait déjà battu le Mali à trois reprises : en 1999, 2005 et 2009.
Pourquoi est-ce spécial pour les deux équipes ?
Onze fois champions d’Afrique, les Angolais n’avaient plus atteint une finale depuis leur défaite face au Nigeria, le 30 août 2015. Pour un pays habitué à voir ses héros sur la dernière marche du tournoi, ce retour a des allures de renaissance après une décennie de disette.
Le Mali, pour sa part, est une nation montante qui a dominé les compétitions de jeunes à travers le continent, enchaînant les titres U16 et U18. Mais au niveau senior, c’est une grande première : les Aigles découvrent la finale de l’AfroBasket.
Que disent les chiffres ?
Une analyse attentive des différences entre l’Angola et le Mali révèle davantage de similitudes que de contrastes. En termes de points inscrits, l’Angola tourne à 79.8 par match, contre 79 pour le Mali.
Aux rebonds, ce sont les Maliens qui partent avec un avantage certain : une moyenne de 46.5 prises par rencontre, tandis que l’Angola affiche 40.2.
En matière de création, les deux équipes se répondent coup pour coup avec 18.4 passes décisives en moyenne.
Quant à l’efficacité au tir, l’équilibre est encore là. L’Angola affiche un taux de 41 % de réussite, le Mali tourne à 40 %.
Leur parcours jusqu’à la finale
L’Angola a entamé sa campagne à domicile avec une victoire 85-53 contre la Libye, à Luanda, avant de poursuivre son aventure dans le sud du pays, à Moçâmedes. De retour dans la capitale, les Angolais ont maintenu leur invincibilité et se sont hissés en finale avec un bilan parfait de cinq victoires en autant de matchs.
Le Mali, lui, a démarré son tournoi par une défaite 74-59 face à l’Égypte, avant d’enchaîner une seconde déconvenue contre le Sénégal (80-70). Mais les Aigles ont su réagir et atteindre la finale grâce à quatre succès en six rencontres.
24 août
Si le Mali parvient à battre l’Angola le 24 août, cette date restera à jamais historique pour le basketball malien.
Pour l’Angola, le 24 août est déjà une date symbolique : c’est ce jour-là, en 2005 à Alger, qu’ils avaient battu le Sénégal en finale.
Joueurs clés
Childe Dundao et Aliou Diarra sont devenus les moteurs de leurs équipes respectives.
Avec ses 15,5 points de moyenne, Dundao a marqué plus que n’importe quel autre joueur angolais, tandis que Mahamane Coulibaly mène le Mali avec 16 points par match.
L’ailier du Real Madrid, Bruno Fernando, domine les panneaux côté angolais une moyenne de 7.4 rebonds, alors qu’Alou Diarra s’illustre côté malien avec 10.5.
À la création, Dundao délivre six passes décisives par match, contre 8.5 pour Siriman Kanouté.
La plus grande différence
La plus grande disparité entre les deux équipes se situe sur le banc : les remplaçants angolais ont apporté en moyenne 40 points, alors que ceux du Mali n’ont contribué qu’à hauteur de 21 unités.
FIBA