12/03/2020
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Siakam attend le bon moment pour porter le maillot du Cameroun

CHICAGO (United States) - Pascal Siakam n'a encore jamais porté le maillot de l'équipe nationale du Cameroun, mais le NBA All-Star pense que ce n'est qu'une question de temps avant que la bonne occasion se présente à lui.

"C'est toujours ouvert," a dit le joueur des Toronto Raptors lors du récent 'Basketball Without Borders (BWB) Global Camp', qui a eu lieu durant le 'NBA All-Star Weekend'. "C'est quelque chose que je serais heureux de faire. J'ai vraiment envie de jouer pour mon pays, ce serait merveilleux. J'attends juste le bon moment."

En fait, Siakam (25 ans) a déjà d'une certaine manière - inofficielle - représenté le Cameroun sur la scène internationale lorsqu'il a participé au 'BWB Africa Camp' en 2012 à Johannesbourg. Il a eu la chance de repenser à cet instant crucial de sa carrière lors du 'BWB Global Camp' et il espère que les jeunes participants qu'il a côtoyés récemment profiteront des conseils qu'il leur a donnés.


Siakam est venu à cette 6e édition annuelle du BWB Global Camp dans la peau d'un All-Star, pour la première fois, après avoir aidé les Toronto Raptors à remporter le titre NBA la saison passée. La star camerounaise se rappelle avec émotion du 'BWB Africa Camp' en Afrique du Sud.

"J'étais un enfant plutôt réservé, donc de me retrouver dans un pareil environnement avait été génial pour moi, car cela m'avait permis de rencontrer des gens que je n'avais jamais vus auparavant. C'était tellement cool de passer du temps avec des gars venant d'autres pays dont j'avais entendu parler, mais que je ne connaissais pas trop. Tu apprends plein de choses. C'était fantastique," ajoute Siakam.


"Rien qu'en voyant les maillots, tu repenses à ton expérience. C'est vraiment sympa de revenir et de se replonger là-dedans, car tu peux te mettre à leur place et tu sais exactement ce qui se passe dans leurs tête."

Le joueur qui en est à sa 4e saison NBA se souvient d'une anecdote marrante survenue lors du camp de 2012.

"C'était cool de prendre des photos. Il y en a une de moi et Serge (Ibaka) que nous avions prise lors du BWB. Nous avions plaisanté ensemble et je lui avais dit que je ne savais pas qui il était. J'avais juste pris cette photo parce que tout le monde posait avec lui. C'est plutôt drôle que nous soyons aujourd'hui des coéquipiers," lance Siakam.

 
Siakam s'est senti investi d'une mission à l'occasion de son passage auprès des jeunes à Chicago.

"À cet âge, tu songes beaucoup à la NBA, et la plupart d'entre eux ne voient ces joueurs NBA qu'à la TV. Ils paraissent irréels. Se retrouver dans un tel environnement et avoir la chance de les écouter te permet de réaliser que ce sont des gens normaux. Cela m'avait vraiment frappé à l'époque et cela m'avait donné envie d'en faire de même, en espérant que ces jeunes apprendront quelque chose de toi. C'est une expérience inoubliable."

Voir tous ces basketteurs issus de tant de pays différents a aussi rappelé à Siakam à quel point le basket est devenu international - également en NBA.

"Nous avons démontré que nous avons progressé. À l'évidence, la ligue fait un formidable travail pour que notre se popularise davantage aux quatre coins du monde. Il y a tellement de joueurs internationaux. Prenez le All-Star Game et tous ces gars, c'est un sentiment incroyable pour nous. Tu as juste envie que le phénomène gagne encore en ampleur," conclut-il.

FIBA