Les Cape Town Tigers veulent servir de source d'inspiration
Les Cape Town Tigers (CTT) ont envie de faire du bruit. Plus important encore, ils veulent servir de source d'inspiration pour une nouvelle génération de basketteurs en s'illustrant lors de la seconde...
LE CAP (Afrique du Sud) - Les Cape Town Tigers (CTT) ont envie de faire du bruit. Plus important encore, ils veulent servir de source d'inspiration pour une nouvelle génération de basketteurs en s'illustrant lors de la seconde saison de la Basketball Africa League (BAL).
Pieter Prinsloo, joueur incontournable des Tigers, est convaincu que son équipe peut encourager l'essor du basket en Afrique du Sud.
La dernière apparition de l'Afrique du Sud dans une compétition commence à dater.
En 2017, elle a participé au FIBA AfroBasket, terminant au 15e rang. « Cela nous avait permis de mesurer l'écart qui nous séparait des meilleures nations africaines », indique Prinsloo.
Depuis, les Sud-Africains n'ont pris part à aucune édition du tournoi continental.
« Après le FIBA AfroBasket 2017, nous aurions pu participer aux Éliminatoires Zone Afrique de la Coupe du Monde FIBA 2019, mais le gouvernement a alors décidé de ne plus nous soutenir financièrement. »
À l'époque, c'est le Tchad qui avait remplacé l'Afrique du Sud dans ces Éliminatoires à 16 équipes.
Enfin, la BAL est arrivée, et avec elle une occasion de se relancer.
Les Tigers, qui ont fait leur première apparition internationale durant les Éliminatoires de la BAL, l'ont saisie en gagnant cinq de leurs sept matchs. Et cela devant leurs fans, tout heureux et fiers de voir leur club continuer l'aventure.
« C'était spécial. Nous faisions la découverte de quelque chose de nouveau, mais nous avions joué avec notre plus grand atout : notre cœur. Nous voulions envoyer un message à l'Afrique, lui montrer que l'Afrique du Sud existait toujours. Et surtout, nous voulions servir d'exemples pour les jeunes au pays », ajoute l'intérieur de 2,08 m.
Grâce aux résultats des CTT, Prinsloo espère voir l'avènement d'une nouvelle génération de joueurs. « Prenez l'Angola ou le Rwanda. Ils ont investi massivement dans le basket. Peut-être arriverons-nous à envoyer le bon message aux bonnes personnes, et obtenir l'implication de toutes les parties prenantes. Nous devons miser sur la formation des jeunes », insiste-t-il.
L'ancien membre de la Marist Red Foxes University souhaite avant tout voir le drapeau sud-africain flotter au sommet du basket continental. Mais il sait que la tâche ne sera pas simple. « Avec un peu de chance, nous parviendrons à faire changer les mentalités. »
Pour que la magie opère, les Tigers devront surmonter quelques obstacles en avril : Zamalek (Égypte), champion en titre et favori à sa propre succession, Petro de Luanda (Angola), F.A.P. (Cameroun), Cobra Sports (Soudan du Sud) et Espoir Fukash (République démocratique du Congo).
Ce qui est sûr, c'est que cette Conférence Nil présente une occasion unique pour les Cape Town Tigers, qui ont bien l'intention de donner le meilleur d'eux-mêmes. « Quand je regarde ces équipes, je dois reconnaître que ce ne sera pas facile pour nous. Mais nous gardons dans un coin de nos têtes tous les jeunes qui nous regardent avec admiration, nous ne voulons pas les décevoir. »
Les Cape Town Tigers veulent s'illustrer
Pour le moment, l'équipe se concentre pleinement sur sa préparation pour l'événement d'avril. « Nous devrons être prêts. Toutes les équipes ambitionnent de gagner et de se qualifier pour la phase finale à Kigali », conclut-il.
FIBA