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    L'Argentine toute heureuse d'avoir une seconde chance

    BUENOS AIRES (FIBA U19 Basketball World Cup) - L'Argentine n'a pas su saisir sa chance, sur le terrain, de se qualifier pour la Coupe du Monde U19 FIBA 2017.

    BUENOS AIRES (FIBA U19 Basketball World Cup) - L'Argentine n'a pas su saisir sa chance, sur le terrain, de se qualifier pour la Coupe du Monde U19 FIBA 2017. Facundo Corvalan, la star argentine, a donc vécu comme un soulagement la nomination de son pays en remplacement du Brésil - suspendu - pour la compétition au Caire.

    L'Argentine a pris le cinquième rang du Championnat des Amériques U18 FIBA 2016, insuffisant pour participer au grand spectacle biennal U19 - ce qui ne lui était plus arrivé depuis 1987 - puisque seules les quatre premiers obtenaient ce droit. La FIBA a toutefois confirmé la suspension du Brésil, 3ème de cette compétition U18, et c'est donc l'Argentine qui a été repêchée pour se substituer à lui au Caire.

    "J'ai un drôle de sentiment, parce que la situation du Brésil est vraiment dommage. Je pense que si c'était nous, tant l'encadrement que les joueurs seraient malheureux," dit l'arrière d'1.86m. "Mais en même temps, je ressens beaucoup de bonheur d'avoir cette opportunité de jouer dans ce tournoi incroyable."

    "Cela a été un soulagement. Nous avions été mauvais (au Championnat des Amériques U18 FIBA au Chili). Je trouve que nous avons une bonne équipe et nous n'avons pas réussi à le démontrer au Chili. C'est pourquoi il nous tient à coeur de faire mieux cette fois."Facundo CorvalanFacundo Corvalan

    Corvalan, meilleur passeur (5.0 de moyenne par match) et second meilleur marqueur (11.0 points) de son équipe au Championnat des Amériques U18, avoue que plus le temps passait concernant la décision relative au Brésil, plus il voyait les chances de l'Argentine d'aller au Caire s'amenuiser.

    "En me levant un matin, j'ai remarqué que j'avais plein de messages de ma famille et des mes coéquipiers en équipe nationale m'annonçant la nouvelle," se souvient le natif de Buenos Aires. "Je ne m'y attendais pas. Le processus menant à cette décision a pris pas mal de temps, et avec chaque jour qui défilait, les espoirs d'avoir la chance de jouer dans le tournoi mondial semblaient diminuer."

    Au lieu de suivre la compétition depuis la maison, l'Argentine défiera au Caire (1-9 juillet) la France, championne d'Europe U18, la Corée et la Nouvelle-Zélande, pour la première fois championne d'Océanie U18. Corvalan et Cie auront une occasion de se rattraper de la qualification ratée.

    "Cela a été un soulagement. Nous avions été mauvais (au Championnat des Amériques U18 FIBA au Chili). Je trouve que nous avons une bonne équipe et nous n'avons pas réussi à le démontrer au Chili. C'est pourquoi il nous tient à coeur de faire mieux cette fois," reconnaît Corvalan.

    Les Argentins sont aussi conscients que cette compétition représente la toute dernière opportunité de jouer ensemble au niveau jeunesse.

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    "L'émotion est inévitable. Ce tournoi sera spécial - le dernier en sélection nationale de mon pays dans cette catégorie d'âge. Ce sera un beau défi et je m'en réjouis," lance Corvalan.

    Cela fait longtemps que l'Argentine ne s'est plus battue pour une place sur le podium - il faut remonter à 1979 et 1991 pour un troisième rang, et avec de modestes 12ème place en 2013 et 10ème place en 2015. Quoi qu'il en soit, l'objectif reste de lutter en équipe et d'essayer d'aller le plus loin possible - une étape après l'autre.

    "Nous devons faire preuve d'un engagement de tous les instants. Nous n'aurons pas le droit de nous relâcher, ne serait-ce qu'une minute. Nous devons limiter nos erreurs, parce que nos adversaires nous les ferons payer," avertit Corvalan, qui évolue dans le club de Weber Bahia, dans la ligue professionnelle d'Argentine.

    Cette génération de joueurs argentins nés entre 1998 et 2000 compte des basketteurs très talentueux comme Corvalan, Santiago Vaulet, Lautaro Berra, Lautaro Lopez et Francisco Caffaro. À eux de montrer maintenant leurs qualités.

    "Il ne fait aucun doute que cette équipe a beaucoup de talent. J'espère que nous saurons en tirer profit pour rendre le collectif meilleur," conclut Corvalan.

    L'Argentine a en tout cas droit à une seconde chance.

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