Qui a été la MVP de chaque équipe ?

SYDNEY (Australie) - La Coupe du Monde Féminine FIBA 2022 a gratifié les fans de basketball de quelques superbes performances individuelles. Quelles sont les joueuses, une par équipe, qui ont le plus brillé à Sydney ?

Australie - Steph Talbot

Statistiques : 15.3 ÉVAL, 8.5 PTS, 6.9 REB, 5.3 ASS

Il y a évidemment eu la belle histoire du retour au jeu de Lauren Jackson, mais celle-ci ne doit pas faire oublier le remarquable tournoi réalisé par Talbot. Il n'était pas attendu d'elle qu'elle marque beaucoup de points, mais elle a fait tout le reste. Ses 8 assists et 8 rebonds dans le match pour la médaille de bronze en sont un beau témoignage. Elle a trouvé une place dans le "Google All-Star Five" à l'issue de la compétition, de quoi se demander pourquoi elle n'avait pas attiré plus d'attention avant la compétition.

Belgique - Kyara Linskens

Statistiques : 16.0 ÉVAL, 12.8 PTS, 7.7 REB

Linskens a réussi son meilleur tournoi avec les Cats. L'intérieure a pesé dans la raquette et son association aux côtés de la star Emma Meesseman a très bien fonctionné. Une fois celle-ci forfait pour la fin de la compétition, Linskens a endossé une part des responsabilités laissées vacantes pour confirmer toute son importance dans le collectif belge.

Bosnie-Herzégovine - Nikolina Elez

Statistiques : 10.2 ÉVAL, 9.6 PTS , 4.8 REB

La Bosnie-Herzégovine a vécu des débuts cauchemardesques dans la compétition, ne remportant pas le moindre match, avec en plus de larges défaites face à Porto Rico et à la Corée, deux adversaires qu'elle semblait pouvoir dominer avant le tournoi. Elez a probablement été la seule joueuse de l'effectif bosnien à produire un basket qui correspond à son niveau habituel et pour cette raison, elle a pu quitter l'Australie la tête haute.

Canada  - Bridget Carleton

Statistiques : 13.9 ÉVAL, 12.8 PTS, 5.3 REB, 2.0 ASS

Carleton a continué sur sa lancée du Tournoi de Qualification pour la Coupe du Monde Féminine FIBA d'Osaka en démontrant une nouvelle fois toutes ses qualités, avec une place dans le "Google All-Star Five" en récompense de ses efforts. Elle a joué un rôle prépondérant dans le parcours jusqu'en demi-finales, une première pour le Canada depuis 1986. Ses performances offensives ont été excellentes et comme l'a souligné le coach Victor Lapena, elle a également été redoutable en défense.

Chine - Xu Han

Statistiques : 17.6 ÉVAL, 12.4 PTS, 1.8 CTR

La prestation en demi-finales de l'intérieur a été épique, avec cinq contres, soit l'équivalent du record en un match de Coupe du Monde Féminine FIBA. Au cours des 12 derniers mois, Yueru Li a bénéficié de davantage de temps de jeu, en particulier dans les moments cruciaux des matchs, mais Han a prouvé à Sydney que c'était elle la meilleure intérieure de la sélection chinoise, comme le confirme sa place dans le "Google All-Star Five". 

Corée - Leeseul Kang

Statistiques : 13.2 ÉVAL, 17.2 PTS

Après avoir perdu sur blessure Jisu Park, sa pièce maîtresse, avant le début de la compétition, l'objectif de la Corée était d'être simplement compétitif et de gagner au moins un match afin de mettre un terme à la série de défaites consécutives entamées il y a 10 ans. Mission accomplie grâce à Kang, qui s'est illustrée en réalisant une extraordinaire performance dans la victoire face à la Bosnie-Herzégovine, effaçant au passage l'ancienne meilleure évaluation de l'histoire de la compétition, un record détenu jusqu'ici par l'Australienne Liz Cambage.

France  - Gabby Williams

Statistiques : 16.2 ÉVAL, 15.8 PTS, 5.0 REB, 3.2 ASS

L'une des plus belles histoires de l'événement organisé à Sydney a été l'affirmation de Williams comme leader de l'équipe de France. Autrice d'un fantastique tournoi, elle a montré l'exemple des deux côtés du terrain. Les Bleues ont dû composer sans plusieurs joueuses majeures et c'est elle qui est parvenue à donner une certaine stabilité à la sélection tricolore, la conduisant jusqu'en quarts de finale, un bel accomplissement au vu des circonstances.

Japon  - Maki Takada

Statistiques : 10.2 ÉVAL, 9.4 PTS, 4.2 REB

Le Japon devra vite essayer d'oublier ce tournoi. Médaillé d'argent olympique, il n'a remporté qu'un seul de ses matchs de la phase de groupes, face au Mali. Le fait que Takada a fini meilleure marqueuse de son équipe avec seulement 9.4 points paraît incroyable. Probablement la Japonaise la plus régulière, il semble peu probable que ce "titre" de MVP de son équipe lui soit d'un quelconque réconfort après le cuisant échec du Japon.

Mali  - Sika Koné

Statistiques : 14.8 ÉVAL, 12.0 PTS, 11.8 REB

Même si le Mali n'a pas réussi à gagner le moindre match à Sydney, il y a eu tout de même quelques signes et éléments encourageants. Koné a enchaîné les bonnes performances, avec notamment un fabuleux double-double (18 points et 18 rebonds) contre la France, de quoi lui valoir d'être peut-être considérée comme la meilleure Africaine du moment. Si tel n'est pas le cas, nul doute que ce le sera prochainement.

Porto Rico  - Arella Guirantes

Statistiques : 16.3 ÉVAL, 18.2 PTS, 6.5 REB, 3.5 ASS

Quel formidable Coupe du Monde Féminine FIBA pour la meneuse, qui a produit le même genre de performances que durant le TQCF. Elle a porté son pays vers un tout premier succès dans la compétition dès l'ouverture de cette édition, Guirantes passant tout près d'un triple-double à cette occasion. Elle a brillé match après match pour guider Porto Rico jusqu'en quarts de finale, une première dans son histoire.

Serbie - Yvonne Anderson

Statistiques : 16.0 ÉVAL, 15.0 PTS, 6.5 ASS

Anderson a une nouvelle fois été impeccable des deux côtés du terrain, assumant parfaitement son rôle à la mène pour la sélection serbe "new look". La coach Marina Maljkovic l'a décrite comme l'une des joueuses les plus humbles qu'elle a eue la chance d'avoir sous ses ordres. Anderson est une travailleuse inlassable et grâce à elle, la Serbie a pu s'inviter en quarts de finale de la compétition. 

USA  - A'ja Wilson

Statistiques : 24.5 ÉVAL, 17.2 PTS, 7.5 REB, 2.2 BR

 
Élue à juste titre TISSOT MVP du tournoi, avec évidemment une place dans le "Google All-Star Five", Wilson avait pourtant rejoint tardivement ses coéquipières, mais ses prestations ont vite fait oublier cela. Solide en défense grâce à sa rapidité et à ses qualités athlétiques, elle s'est révélée quasiment inarrêtable en attaque. La classe, tout simplement !

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