RIGA (Lettonie) - La France a écrit une page de son histoire dans la capitale de la Lettonie en s'imposant face à la Serbie 75-69, atteignant ainsi pour la première fois la finale de la Coupe du Monde U19 FIBA.

Troisième des éditions 2007 et 2019, la France a effacé un retard de 14 points à la mi-temps pour battre son adversaire européen. Elle est assurée d'obtenir son meilleur classement dans la compétition.   

 
Le tournant : La France s'est démenée durant tout le match pour compenser le peu de temps de jeu de sa star Victor Wembanyama, en proie à des problèmes de fautes. Les Français étaient devant 70-65 quand l'intérieur a fait son retour sur le terrain à 2:04 minutes de la fin du match - lui qui n'avait disputé que 7:04 minutes de jeu jusque-là. En attaque, Wembanyama a créé un espace pour un tir à points crucial d'Armel Traore et il a ensuite provoqué la faute offensive de Nikola Jovic. Sur la possession serbe suivante, il a contré le lay-up de Petrovic alors qu'il ne restait plus que 49 secondes et que la France menait 75-67.

Les plus en vue : Compte tenu des problèmes de fautes de Wembanyama, Jayson Tchicamboud s'est illustré avec 19 points et Matthew Strazel a cumulé 8 points et 10 assists.

En chiffres : La Serbie a été limitée à seulement 26.3% de réussite à trois points. Le banc français a aussi nettement dominé celui de son adversaire (34-10).

Ils ont dit : "C'est une sensation incroyable. Nous avons écrit l'histoire. Mais nous ne voulons pas nous arrêter là. Nous voulons aller jusqu'au bout demain." (Au sujet du peu de temps de jeu de Victor Wembanyama : ) "Cela veut dire beaucoup sur cette équipe. Nous avons joué avec le cœur et les tripes. Nous avons démontré que nous avons une formidable équipe." (Au sujet de la finale contre les USA : ) "Nous nous réjouissons. Nous savons que c'est une équipe très coriace, très athlétique. Nous sommes impatients d'affronter les Américains et de montrer que la France sait jouer au basket. Nous serons prêts." - Clément Frisch, ailier de la France

"L'état d'esprit de ce groupe a été remarquable, même quand Victor était sur le banc à cause de ses fautes. Mais Victor était le premier à encourager l'équipe depuis le bord du terrain. Cette victoire est une victoire collective. J'ai construit cette sélection et c'est un sentiment merveilleux pour moi." - Frédéric Crapez, coach de la France

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