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29 juin, 2019
07 juillet
04/07/2019
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Des 'Zags' au sommet de la hiérarchie mondiale

HERAKLION (Greece) - Il y a 16 pays qui participent à la Coupe du Monde U19 FIBA 2019 , mais la communauté la plus intéressée par le spectacle mondial pourrait ne pas être présente à Héraklion : il est en effet probable que ce soit celle de la 'Zag Nation' - les supporters de la Gonzaga University.

Trois des quatre quarts de finale mettront en scène des joueurs qui soit jouent déjà pour les Gonzaga Bulldogs, plus familièrement appelés les 'Zags', soit qui rejoindront leurs rangs. Et deux matchs verront les stars de leurs équipes affronter de futurs coéquipiers à Gonzaga.


Le Serbe Filip Petrusev vient de disputer sa saison rookie avec Gonzaga aux côtés du Français Joël Ayayi. Le Lituanien Martynas Arlauskas rejoindra ce duo la saison prochaine, tout comme le Malien Oumar Ballo, tandis que le Portoricain Julian Strawther s'est engagé avec Gonzaga à partir de 2020.

Seul Ayayi n'affrontera aucun joueur en lien avec Gonzaga. Mais Petrusev et Arlauskas seront directement opposés en quarts, à l'instar de Ballo et Strawther, qui lutteront pour un peu de gloire au sein des Zags - et pour écrire l'histoire. En effet, le vainqueur de Mali vs Porto Rico enregistrera son meilleur classement en Coupe du Monde U19 FIBA.

"J'AI DÉJÀ JOUÉ CONTRE DEUX ZAGS, MON BILAN AFFICHE 0-2, JE DOIS DONC IMPÉRATIVEMENT GAGNER LE PROCHAIN DUEL. NOUS DEVONS BATTRE LE MALI."- Strawther


Ce sera en fait la 3e fois que Strawther croise le chemin d'un futur coéquipier, après des défaites contre la Serbie de Petrusev et la France d'Ayayi.

"J'ai déjà joué contre deux Zags, mon bilan affiche 0-2, je dois donc impérativement gagner le prochain duel. Nous devons battre le Mali," insiste Strawther.

Interrogé sur la prochaine confrontation contre son futur coéquipier, Ballo déclare : "Je sais que nous les affronterons. Je suis prêt. Ces gars sont mes frères et je suis content pour eux, car ils jouent vraiment bien. Gonzaga est comme ma famille et nous sommes tous performants. Je suis vraiment heureux."


Performants ? C'est le moins que l'on puisse dire.

Petrusev (20.3 points par match), Strawther (20.3), Ayayi (20.0) et Ballo (17.5) figurent tous dans le top 8 des marqueurs ; Ballo est le meilleur rebondeur (12.0) et Petrusev le 5e (9.8) ; Ayayi est 2e aux ballons récupérés (3.0) ; Ballo est 1er à égalité aux contres (4.0) et Petrusev est 4e à égalité (2.3) ; et Ballo est le meilleur aux évaluations (31.5), alors que Petrusev est 2e (29.3) et Ayayi 5e (20.3).

Martynas Arlauskas se retrouvera enfin en face d'un futur coéquipier à Gonzaga lorsque la Lituanie défiera la Serbie de Filip Petrusev

Et les Zags ont eu ce rendement dans leurs confrontations directes.

Petrusev a cumulé 23 points, 10 rebonds, 2 assists et 3 contres lors du match face à Strawther et le Porto Rico - Strawther se faisant l'auteur de 22 points et 6 rebonds - avant de compiler 18 points, 13 rebonds, 2 assists, 3 ballons récupérés et 3 contres lors de la victoire face à la France et Ayayi. 


Avant ce gros clash pour la première place du Groupe D, Ayayi, auteur de 33 points, 4 rebonds, 4 assists et 4 ballons récupérés contre la Serbie, avait déclaré : "Nous devons tous les deux être concentrés et prêts à tuer - même si j'espère qu'il ne le fera pas."

Le quart de finale contre la Serbie sera la première occasion d'affronter un Zag pour Arlauskas. Mais Petrusev entend bien asseoir une forme de suprématie dans le vestiaire de Gonzaga.

"C'est génial. Ces sont mes garçons, nous jouerons bientôt tous ensemble. C'est énorme pour le programme. Cela démontre bien à quel point ils donnent de la valeur aux joueurs internationaux et cela situe Gonzaga sur la carte, tout comme les joueurs internationaux par la même occasion. C'est fantastique pour tout le monde," commente Petrusev.


Après avoir eu affaire à Strawther et Ayayi, Petrusev affrontera à nouveau un de ses futurs coéquipiers Zags - et peut-être même Ballo si le Mali se qualifie pour la finale.

Une chose est sûre - deux joueurs de Gonzaga disputeront les demi-finales, de quoi nourrir l'enthousiasme débordant de la 'Zag Nation'.

FIBA