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22 septembre, 2022
01 octobre
26/09/2022
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Les huit premiers enseignements à Sydney

SYDNEY (Australie) - Alors que trois journées ont été jouées à la Coupe du Monde Féminine FIBA 2022 à Sydney, le moment semble opportun pour revenir sur les principaux enseignements retirés :

1 - Sika Koné est peut-être déjà la meilleure joueuse africaine du moment


Après avoir impressionné au Tournoi de Qualification pour la Coupe du Monde Féminine FIBA en février, avec une place dans le "5 majeur", Sika Koné a une nouvelle prouvé toutes ses qualités à Sydney. Son formidable double-double (18 points et 18 rebonds) contre la France lui vaut d'être considérée comme la meilleure Africaine du moment. Est-ce le cas ? C'est bien probable, et n'oubliez pas qu'elle n'a que 20 ans.

2 - Guirantes et Porto Rico sont compétitifs


Si vous revenez quatre ans en arrière, à la Coupe du Monde Féminine FIBA 2018 à Tenerife, vous verrez que Porto Rico s'était incliné de 50 points contre la Belgique. Ici à Sydney, les Portoricaines sont passées tout près de battre les Cats, ne perdant que 68-65. Les progrès sont évidents et énormes, ce qui leur a valu de gagner leur tout premier match dans la compétition, contre la Bosnie-Herzégovine lors de la première journée. Solide collectivement, la sélection portoricaine peut également s'appuyer sur tout le talent d'Arella Guirantes. Elle a été exceptionnelle jusqu'ici, cumulant les paniers et les fantastiques performances. Quelle classe !

3 - Meesseman peut aussi passer

Bravo à vous si vous aviez pronostiqué que la star Emma Meesseman serait en tête du classement des assists après trois journée ! En réalité, quelqu'un aurait-il même imaginé qu'elle soit la meilleure passeuse de l'équipe belge ? Nous connaissions ses qualités dans ce registre, mais sa moyenne de 7.5 assists par match est simplement impressionnante. De plus, elle est aussi actuellement la meilleure contreuse du tournoi avec 2.0 contres par match. Quelle combinaison de stats pour une joueuse si unique !

4 - Un conte de fées peut vite se transformer en cauchemar

La Bosnie-Herzégovine est vraisemblablement la plus grosse déception jusqu'à maintenant. Ce qui s'apparentait à un conte de fées avec une première apparition dans la compétition mondiale devait se poursuivre avec deux victoires contre Porto Rico et la Corée. Au lieu de cela, les Bosniennes se sont inclinées contre les deux adversaires. Ce que nous avons appris, c'est que même si vous disposez de l'une des meilleures basketteuses du monde, cela ne vous garantit en rien de gagner des matchs dans une compétition aussi relevée.

5 - Meng Li est de retour à son meilleur niveau avec la Chine

Ces dernières années, ce sont les jeunes et imposantes Xu Han et Yueru Li qui ont attiré toute l'attention quand les discussions tournaient autour de la Chine. L'ailière Sijing Huang a également fait beaucoup parler d'elle au TQCF de Belgrade en se voyant élire MVP de l'événement. Mais alors que ces joueuses brillaient, les prestations de Meng Li sont passées au second plan, quand bien même elle alignaient les solides performances. Depuis son arrivée à Sydney, elle est parvenue à sortir de l'ombre et à s'affirmer dans son rôle de leader. Agressive, capable d'apporter sa contribution de différentes manières, son rendement sera déterminant pour le parcours de la Chine d'ici la fin du tournoi. En plus, les formidables fans de la Chine l'apprécient toujours autant.

6 - Gabby Williams s'est imposée comme nouvelle leader de la France - jusqu'où peut-elle porter son équipe ?


Privée de joueuses clés, la France avait besoin d'une nouvelle leader pour mener cette campagne en Australie. Elle s'en est trouvée une dès le premier jour de compétition en la personne de Gabby Williams, autrice d'un match remarquable contre l'Australie. La France va au-devant d'une période un peu trouble, pas seulement ici à Sydney, mais aussi à moyen terme, mais il semblerait que William endosse parfaitement son nouveau rôle pour aider les Bleues à renouer avec le succès.

7 - La philosophie du coach Lapena convient très bien au Canada

 

Le Canada est connu pour toujours participer aux plus grandes compétitions, se montrant à chaque fois compétitif. Mais les Canadiennes avaient jusqu'ici tendance à être un peu trop tendres pour être vraiment régulières et obtenir d'excellents résultats. Or l'arrivée du coach Victor Lapena a complètement relancé l'équipe, qui fait preuve d'une toute nouvelle détermination. Elle a battu successivement la Serbie, la France et le Japon et il sera intéressant de la voir en quarts de finale. La sélection canadienne est solide en défense et des joueuses comme Nirra Fields et Shay Colley enchaînent les bonnes performances à la mène, tout en sobriété.

8 - Le Japon a une nouvelle identité et elle ne fonctionne pour le moment pas

Ce que les fans du Japon aimaient tant dans leur équipe préférée semble avoir disparu. Le jeu de transition tout en rapidité, la circulation du ballon et la défense inlassable qui avaient permis aux Japonaises de se hisser en finale des JO de Tokyo n'ont pas été vus en Australie. Certes, les deux meneuses leaders Rui Machida et Saki Hayashi sont absentes, mais il ne fait aucun doute que le style a considérablement changé depuis le départ du coach Tom Hovasse l'an dernier. Les adversaires du Japon n'ont aucune peine à ralentir le jeu et les shooteuses sont en manque d'adresse aux tirs.

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