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22 - 30
September 2018
27/09/2018
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La Belge Julie Allemand a Tony Parker comme modèle

TENERIFE (FIBA Women's Basketball World Cup 2018) - La très prometteuse étoile montante Julie Allemand a rappelé à tout le monde pourquoi elle a été choisie à la WNBA grâce à ses remarquables performances avec la Belgique à la Coupe du Monde féminine FIBA 2018.

Alors que le duo composé d'Emma Meesseman et de Kim Mestdagh a attiré toute l'attention sur lui au cours de ces débuts historiques des Belges dans la compétition, les prestations de la dynamique Allemand ne sont pas passées inaperçues.

Une des rares joueuses belges à ne pas avoir été de la partie au FIBA Women's EuroBasket de l'an dernier, où la Belgique a décroché son tout premier podium, elle donne l'impression de vouloir rattraper un peu du temps perdu.

Sa progression s'est accélérée depuis son arrivée dans le championnat français - à Lyon - et, bien sûr, avec le légendaire Tony Parker - une grande source d'inspiration pour l'arrière.

"Jouer dans le club de Tony Parker est spécial," reconnaît Allemand. "Cela peut te mettre de la pression, car il attend beaucoup de toi, mais dans mon cas, c'est une chance, car c'est le style de jeu que j'ai envie de pouvoir produire à la distribution.

"Il sait organiser le jeu, il peut créer pour l'équipe et pour lui-même, quand il sent que l'équipe a besoin de lui. Il est un modèle pour moi et je dois apprendre de lui pour mûrir et essayer de devenir une joueuse comme lui."

De manière un peu ironique, Allemand se prépare à affronter la France en quarts de finale de la compétition, et ce derby va au-delà des terrains de basketball.

"Nous voulons venger la défaite de notre équipe de football en demi-finale de la Coupe du Monde FIFA," rigole-t-elle. "Jouer contre la France en quarts de finale est quelque chose de nouveau. Nous sommes habituées à se mesurer aux Françaises avec les sélections jeunesse. Mais cette fois ce sera différent, puisque j'évolue à Lyon durant la saison.

"C'est d'autant plus motivant, parce que je veux pouvoir retourner à Lyon en ayant gagné ce match, pour pas qu'elles se moquent de moi et que je traîne ça toute la saison prochaine. Ma motivation sera encore plus grande que d'habitude.

"Ce qui est bien, c'est que j'ai déjà joué à la fois avec et contre certaines de ces joueuses, je connais donc leurs forces et leurs faiblesses. Cela peut s'avérer être un avantage dans ce genre de match," souligne la basketteuse de 22 ans.

"Je suis aussi familière avec leur style de jeu, leur rigueur défensive et leur esprit combatif jusqu'au bout."

Vous pouvez suivre notre Blog tout au long du tournoi - y compris le clash entre la Belgique d'Allemand et la France en quarts de finale.

FIBA