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    Le roi de la jungle veut le titre

    Natif de Brooklyn, le meneur de jeu de Mons a échappé à la dureté de la rue grâce à son talent. Depuis lundi, et le succès historique de Mons en finale de Coupe de Belgique, tout le monde parle de lui. Pourtant, Omar Cook pèse sur les défenses belges

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    Natif de Brooklyn, le meneur de jeu de Mons a échappé à la dureté de la rue grâce à son talent
     
    MONS Depuis lundi, et le succès historique de Mons en finale de Coupe de Belgique, tout le monde parle de lui. Pourtant, Omar Cook pèse sur les défenses belges depuis bien longtemps. Depuis son arrivée à Mons. Où il a apporté aux dirigeants la pièce qui manquait à leur édifice.

    "Pourtant, quand j'ai posé les pieds en Hainaut, j'accusais six kg de trop sur la balance", reconnaît le meneur de jeu des Borains.

    Rapidement dégrossi sous la houlette de Niksa Bavcevic, Omar Cook brille depuis sur les parquets de l'élite comme il le fit jadis à Brooklyn. Car c'est bien là, au coeur de New York, qu'est née son histoire.
     
    "J'avais d'abord tâté du football américain mais, à huit ans, j'ai accompagné des amis sur un terrain de basket. Je ne savais pas shooter, juste faire des lay-ups. Et pourtant, j'y ai mordu tout de suite parce que ce sport me permettait d'assouvir ma soif de victoire."

    Et de quitter, au moins la journée, un environnement hostile à son épanouissement. "Oui, je pense que l'on peut dire ça: le basket m'a sauvé. Sans lui, j'aurais pu mal tourner." Au lieu de cela, il se frottera très jeune à ce qui se fait de mieux dans la région. "J'ai joué avec Ron Artest et contre Baron Davis", dit-il, impassible. Mieux: il grandira aux côtés de Smush Parker, le Laker. "Celui-là, c'est un véritable ami. On s'est souvent chamaillé sur les play- grounds."

    A douze ans déjà, Cook passe tout son temps sur les aires de jeu new-yorkaises. "Je me levais le matin à 7h30 et revenais à la maison vers 22h. Entre les deux, je jouais jusqu'à cinq matches sur une journée. Quand je rentrais chez moi, j'étais juste bon à mettre au lit. Un tel rythme de vie me préservait de toute bêtise..." Mais pas de rêves. Car la NBA, la grande Ligue, se met à hanter ses nuits assez tôt.

    En 2001, il pense d'ailleurs toucher au but lorsque les Nuggets le draftent en 32e position. Mais après... "Après, c'est aussi une question de chance. Il faut pouvoir être à la bonne place au bon moment." L'homme croit d'ailleurs toujours en la sienne. "Mon équipe favorite? Je n'en ai pas... pour l'instant car ce sera celle qui m'offrira un contrat."

    Celle qui permettra à cet amoureux du beau jeu d'atteindre ce nirvana auquel il aspire. "Quand je vois certains joueurs, je me dis que j'ai ma place en NBA." En tout cas, il tentera de s'en approprier lors des Ligues d'été. Mais cela, c'est pour plus tard. Avant, il veut "gagner le titre" avec Mons.
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