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29 juin, 2019
07 juillet
22/03/2019
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Le prometteur Pecarski ne voit pas de raison de manquer d'ambition

BELGRADE (Serbia) - Marko Pecarski disputera sa première compétition mondiale à l’occasion de la Coupe du Monde U19 FIBA 2019, mais le très prometteur intérieur ne voit aucune raison qui devrait empêcher la Serbie, championne d’Europe U18 en titre, de viser autre chose que le titre cet été en Grèce.

Pecarski a été le MVP du Championnat d’Europe U18 FIBA 2018, synonyme de second triomphe continental U18 consécutif de la Serbie - le joueur de 2.08 étant présent lors des deux titres acquis en 2017 et 2018. Le sacre de l’an passé a offert à Pecarski une chance de prendre part pour la première fois à une Coupe du Monde.

"Je me réjouis de participer à ma première Coupe du Monde. Nous sommes la meilleure équipe d’Europe depuis deux ans et je pense qu’il sera intéressant de voir jusqu’où nous pourrons aller à l’échelle mondiale," dit Pecarski, auteur de 24.7 points et 11.0 rebonds de moyenne lors de l’édition européenne de 2018 et de 12.6 points et 8.3 rebonds de moyenne lors de celle de 2017.


Pecarski, dont le père Miroslav Pecarski a remporté une Euroleague, une Coupe Saporta et une Coupe Korac comme joueur, n’a pas eu la chance de disputer la Coupe du Monde U17 FIBA 2016, la faute au médiocre 8e rang de la Serbie au Championnat d’Europe U16 FIBA 2015 - où son temps de jeu était très limité.

Le talent du Partizan Belgrade a également aidé la Serbie à faire son retour à la Coupe du Monde U19 FIBA, après avoir raté le tournoi de 2017 au Caire.

"Je pense que c’est très important, car c’est une merveilleuse génération, qui mérite d’avoir cette chance. Nous voulons montrer notre plein potentiel sur la plus grande scène," ajoute Pecarski.

Par le passé, la Serbie a plutôt bien réussi ses Coupes du Monde U19 FIBA - gagnant le titre en 2007 et terminant au 2e rang en 2011 et 2013. Mais Pecarski assure que ses coéquipiers et lui ne ressentent aucune pression de finir sur le podium.

"Il n’y a pas ce genre de pression. Nous savons ce dont nous sommes capables, nous allons donc juste essayer de jouer notre basket et de laisser les choses se passer le plus naturellement possible," note-t-il.

Les Serbes se trouvent dans le Groupe D aux côtés de la France, du Porto Rico et de la Chine. Le match contre les Français s’annonce déjà très chaud, la Serbie ayant pris le dessus sur la France en demi-finale du Championnat d’Europe U18 FIBA de l’été dernier.


"La France a été notre adversaire en demi-finale et nous connaissons bien cette équipe. Elle joue de manière physique, pratique un basket altruiste et elle court beaucoup, à nous de bien nous y préparer. Nous n’avons jamais affronté les deux autres équipes, mais nous serons prêts le moment venu," poursuit-il.

Pecarski sera sans aucun doute l’un des leaders de la sélection serbe avec son compère intérieur Filip Petrusev, qui a figuré avec Pecarski dans le “5 majeur” du Championnat d’Europe U18 FIBA 2018 grâce à ses moyennes de 21.0 points, 8.7 rebonds et 1.3 contres.

"Filip et moi avons joué ensemble pendant de nombreuses années et nous nous sommes toujours bien entendus. Nous serons les leaders de l’équipe pour la mener jusqu’au bout et enregistrer un nouveau succès convaincant," lâche Pecarski, qui a évolué aux côtés de Petrusev aux Championnats d’Europe U16 2015 et 2016, ainsi que lors des tournois continentaux U18 de 2017 et 2018.

Alors que Pecarski joue au Partizan, Petrusev défend actuellement les couleurs de la Gonzaga University en NCAA - ce qui va rendre de précieux service à la Serbie cet été selon Pecarski.

"Je pense qu’il est dans un très bon endroit, et l’expérience qu’il est en train d’emmagasiner nous sera utile contre des équipes comme les USA ou le Canada," lance Pecarski au sujet de Petrusev, auteur de 6.5 points et 2.7 rebonds de moyenne cette saison, avec notamment 4 points et 3 rebonds lors du tout premier match de Gonzaga dans le tournoi NCAA.

La Serbie ne se résume pas juste au duo Pecarski-Petrusev. Des joueurs comme Zoran Paunovic et Luka Cerovina, pour ne citer qu’eux, ont aussi le potentiel pour être des leaders de leur équipe nationale.

"Je crois que c’est ce qui rend notre sélection aussi forte : chaque joueur sait ce qu’il doit faire pour aider l’équipe et quelles choses il sait faire à la perfection,” analyse-t-il. “Nous sommes très talentueux et en plus de Filip et moi, tu ne sais jamais quel joueur peut élever le niveau de son jeu et faire la différence pour nous."

Pecarski sait ce que cela fait de gagner et il est tout à fait conscient que l’équilibre dans l’équipe sera primordial pour réussir un bon tournoi en Grèce.

"Nous devons faire preuve d’unité, comme l’été passé, rester le plus possible concentrés et pratiquer notre style de basket," indique-t-il.

Et Pecarski n’a pas peur de se fixer des objectifs élevés.

"Nos attentes sont toujours extrêmement hautes. Nous nous préparerons du mieux possible, nous donnerons le meilleur de nous-mêmes et nous verrons bien ce qui arrivera. Je ne vois pas pourquoi nous ne devrions pas viser la médaille d’or."

FIBA