SYDNEY (Australie) - L'Australie visera la médaille d'or aux JO de Tokyo. C'est d'ailleurs toujours l'objectif fixé par les Boomers ces dernières années et il en sera ainsi pareil au Japon.

Quand on repense au peu qu'il a manqué aux Australiens pour atteindre la finale de la dernière Coupe du Monde FIBA 2019 en Chine, on comprend qu'ils ont toutes les raisons d'afficher leur ambition. En effet, l'Espagne - titrée ensuite - avait dû avoir recours à deux prolongations (95-88) pour les écarter de son chemin en demi-finale.

"Patty (Mills) avait été le premier à dire que nous devions viser l'or,"dit la star australienne Joe Ingles dans le podcast de NBL 'Gibbo Goes One on One'.

"Nous avions besoin d'un but et tout le monde avait adhéré à cette idée. Cela nous avait permis d'élever le niveau de notre jeu. Nous sommes récemment passés plusieurs fois si proche du succès, c'est très frustrant."

L'Australie s'est également inclinée contre l'Espagne (89-88) dans la petite finale des JO de Rio 2016. Elle n'est encore jamais montée sur un podium de Coupe du Monde FIBA ou de JO.

Ingles et Mills se sont révélés en sélection nationale lors des JO de Beijing en 2008. L'Australie a une équipe expérimentée, avec des joueurs tels que Matthew Dellavedova, Aron Baynes et Andrew Bogut.

La superstar NBA Ben Simmons devrait aussi rejoindre le groupe. Indisponible pour la dernière Coupe du Monde FIBA, le polyvalent joueur de 24 ans des Philadelphia 76ers semblerait vouloir porter le maillot des Boomers à Tokyo.

"Nous voulons être les premiers hommes à ramener une médaille au pays," lance Ingles. "Et pourquoi pas commencer avec de l'or ?

"Une fois que notre groupe sera trop vieux, nous savons qu'une nouvelle génération extrêmement prometteuse sera prête à prendre la relève. L'or est notre objectif. Espérons que la situation dans le monde se calme et que les JO puissent avoir lieu. Je me réjouis de jouer avec ces gars."

Les JO de Tokyo auraient dû se disputer cet été, mais la pandémie de coronavirus a entraîné leur report en 2021.

"NOUS AVIONS BESOIN D'UN BUT ET TOUT LE MONDE AVAIT ADHÉRÉ À CETTE IDÉE. CELA NOUS AVAIT PERMIS D'ÉLEVER LE NIVEAU DE NOTRE JEU."

Dans le podcast animé par l'ancien Boomer Adam Gibson, Ingles confie que Mills et lui ne voient pas cette Olympiade comme leur dernière. Ils pourraient encore être là en 2024 à Paris.

"Je ne parlerais pas de dernière chance, car vous ne savez jamais trop avec ces choses," dit-il.

"Patty et moi en avons parlé. Si on me demande, à 36 ou 37 ans, de venir participer au camp de préparation et de me battre pour une place en vue d'un cinquième Tournoi olympique, pourquoi pas ?!

"Nous avons vécu ça avec Dave Andersen, que l'on croyait fini et qui revenait année après année en très grande forme, performant et constant.

"Tokyo est notre priorité. Nous allons tout donner."

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